Les participants seront instruits sur les marchés de travaux, de fournitures, de prestations intellectuelles et des services courants. A terme, ils devraient être capables entre autres de présenter et de définir le contenu du prix dans les marchés publics tout en relevant la différence entre le coût et le prix d’une prestation. Ils pourraient également identifier et apprécier par calculs, l’impact des facteurs de variation du prix d’une prestation et proposé le format approprié de présentation du prix d’une prestation dans une offre.
A l’ouverture, le directeur général de l’ARMP, René Kapou a rappelé que les marchés publics sont des contrats conclus entre les autorités contractantes et les opérateurs économiques et le prix payé sur les deniers publics pour l’exécution de ces contrats, constitue la rémunération de leurs titulaires. Il a déploré le fait que l’obsession des entreprises à gagner à tout prix le marché les pousse parfois à proposer des prix tellement bas que quelques fois, ils deviennent anormaux en ce sens que les soumissionnaires ne prennent pas en compte la complexité et la consistante des prestations sollicitées mettant ainsi en danger la survie même de leurs entreprises.
Monsieur Kapou a précisé qu’ils en résultent de ces actes que le titulaire du marché est confronté aux difficultés financières pour n’avoir pas été rémunéré au moins à la hauteur de ce que lui coûtent les prestations.
Ces difficultés se traduisent, selon lui, par des travaux de mauvaise qualité ou inachevés et l’endettement du détenteur du marché contraint de respecter l’obligation contractuelle.
Le consultant Gandonou Sévérin a affirmé que l’établissement des prix dans le domaine des marchés publics est nécessaire en ce sens que les entreprises qui soumissionnent sont des structures qui ont besoin de réaliser des bénéfices dont une partie est réservée au payement des impôts. « Ces entreprises ont besoin de vivre et de survivre pour l’intérêt de la nation mais elles se doivent de proposer des prix justes pour garantir la bonne exécution des prestations », a-t-il déclaré.