Le ministre de la Santé et d’Hygiène publique, Prof Moustafa Mijiyawa a donné le ton à l’administration de la deuxième dose du vaccin Astra Zeneca, le lundi 17 mai à Lomé.
Le lancement de cette deuxième phase de vaccination contre la Covid-19 fait suite à la réception par le Togo de 140.000 nouvelles doses de vaccin Astra Zeneca. Cette deuxième phase de vaccination intervient deux mois après la première lancée le 10 mars dernier. La 2e dose va permettre de renforcer l’immunité « acquise lors de la première dose ». La vaccination du ministre en charge de la Santé, a été suivie de celle du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damhane et du coordonnateur national de gestion de la riposte à la Covid-19, Prof Djibril Mohaman. D’autres membres du gouvernement, des députés à l’Assemblée nationale, des représentants des organisations des nations unies, des membres du conseil scientifique et des personnes ressources dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 au Togo, se sont également faits vaccinés. Pour le président du Conseil scientifique, Prof Didier Ekouevi, le vaccin Astra Zeneca reste un vaccin très efficace qui permet de protéger contre les formes graves de la maladie. Pour lui, il est souhaitable d’attendre au moins 8 semaines voire 12 après la première dose avant de recevoir la deuxième pour avoir une meilleure protection. Il a invité la population qui s’est déjà vaccinée à prendre la deuxième dose qui est obligatoire pour une protection contre le Coronavirus. La responsable du groupe technique de travail de la vaccination contre la Covid-19 au Togo, Dr Apetsianyi Yawa Epse Nayo a précisé que les 140.000 doses de vaccin Astra Zeneca reçues par le Togo sont déjà convoyées au niveau des 49 districts sanitaires du Togo. « A partir du mercredi 19 mai, démarrera la vaccination du personnel de santé sur toute l’étendue du territoire. Après la vaccination du personnel de santé, il y aura celle des personnes âgées de 50 ans et plus du Grand Lomé, puis des personnes ayant moins de 50 ans avec des comorbidités et le reste de la population », a-t-elle précisé. OAF/AR