Qui du maire Jean-Pierre Fabre et du ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi Payadowa Boukpessi respecte la loi sur la décentralisation ? Voilà la question à laquelle répondra le verdict du juge administratif.
On se rappelle qu’il y a quelques jours, l’exécutif communal de Golfe 4 a décidé de renommer les voies sur son territoire. Le ministre de la décentralisation a fait une note pour rappeler que cette mesure est frappée de nullité car n’ayant pas suivi les voies légales.
« Celui qui n’est pas d’accord, il va devant le juge, et nous amène devant le juge administratif de la cour suprême. On l’attend là-bas », a indiqué le maire Fabre.
En effet, chaque partie dit avoir raison en se basant sur la loi. La commune Golfe 4 veut de nouveaux noms pour ses rues. Le ministre dit non. « Cette décision d’adressage des rues répond à l’article 82 de la loi sur la décentralisation qui nous donne une compétence propre. C’est grâce à cette compétence propre que nous procédons à l’adressage. Cela veut dire que vous avez le droit de faire ceci. Vous n’avez pas besoin d’un décret de transfert. Est-ce qu’une note peut contester la délibération d’un Conseil municipal ? J’aurais bien voulu entendre ça. Nous avons agi conformément à la loi. Il ne faut pas confondre le contrôle de légalité avec la subordination », a martelé le patron de la commune Golfe 4.
Il a été aussi question du budget de la commune, l’exploitation des marchés et le permanent conflit avec l’EPAM.