En partenariat avec la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), le Fonds nordique de développement a annoncé une augmentation significative de son soutien financier aux pays africains et aux villes à croissance rapide qui subissent de plein fouet l’impact des changements climatiques et de la pauvreté.
Cette nouvelle contribution de dix millions d’euros ira au Fonds de développement urbain et municipal (UMDF) (https://bit.ly/3Djy0Rz), un fonds fiduciaire thématique multidonateurs qui aide les pays africains à promouvoir une urbanisation résiliente aux changements climatiques, vivable et productive. Ce fonds est hébergé par la Banque africaine de développement.
Remerciant le Fonds nordique de développement pour sa contribution, Mike Salawou, directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque, a déclaré : « Le soutien des gouvernements du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède à travers le Fonds nordique de développement est précieux. Cette enveloppe budgétaire supplémentaire va dynamiser les activités du Fonds de développement urbain et municipal, ce qui nous permettra de soutenir une meilleure gouvernance et une meilleure planification urbaines, et de faire en sorte que les villes de notre continent soient une force de transformation pour parvenir à une croissance équitable et verte dans toute l’Afrique. »
L’Afrique devrait connaître le taux de croissance urbaine le plus rapide au monde — environ 3,2 % par an. Selon les prévisions, environ 1,5 milliard de personnes vivront dans les villes d’Afrique d’ici 2050, soit une population urbaine supplémentaire de 900 millions de personnes. Les pays africains restent les plus vulnérables aux changements climatiques, et cependant les plus mal préparés à faire face à leurs impacts. Environ 70 % des villes africaines sont très vulnérables aux chocs climatiques, tels que la crise persistante de l’eau au Cap (Afrique du Sud), l’élévation du niveau de la mer à Bizerte (Tunisie), les ondes de tempête à Beira (Mozambique) ou les inondations à Lagos et Dakar.
Après avoir mis en place avec succès son programme pour les villes africaines, le Fonds de développement urbain et municipal (UMDF) devrait maintenant être en mesure d’étendre son soutien à davantage de villes sur le continent africain. Le conseil d’administration du NDF a approuvé la nouvelle contribution de dix millions d’euros lors d’une réunion qui s’est tenue le 8 décembre à Helsinki. Avec cette deuxième subvention, le NDF est à ce jour le plus grand contributeur en matière de développement urbain durable auprès de la Banque africaine de développement. Le NDF espère que sa contribution aura un effet catalyseur sur l’augmentation de l’impact de l’UMDF dans les villes africaines.
« Nous sommes fiers d’être l’un des principaux donateurs du Fonds de développement urbain et municipal et nous sommes ravis de participer à l’extension de ce programme à d’autres villes du continent. La recherche de solutions pour l’adaptation aux changements climatiques en Afrique subsaharienne figure en tête de notre liste de priorités. Nous sommes heureux de constater un engagement fort en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes dans cette initiative », a déclaré Henrik Franklin, directeur de la création et de la gestion du portefeuille chez NDF.
« La planification, la gouvernance et les capacités des villes et des communes doivent être considérablement renforcées. Cela implique que des systèmes soient conçus pour permettre aux villes de planifier, financer et exploiter elles-mêmes les investissements dans des services essentiels et des infrastructures résilientes aux changements climatiques et à faible émission de carbone, a déclaré Aage Jørgensen, responsable de programme au Fonds nordique de développement et également président du comité de surveillance du Fonds de développement urbain et municipal (UMDF). Pour cela, l’approche intégrée de la planification et de la gouvernance urbaines promue par le Fonds de développement urbain et municipal est essentielle pour aider les villes et les municipalités africaines à devenir plus résilientes aux changements climatiques, plus vivables et plus productives. Ce soutien est peut-être le moyen le plus direct et le plus efficace de libérer le potentiel de développement de l’Afrique ».