Les Togolais ont commémoré le lundi 27 avril, le 55e anniversaire de l’accession de leur pays à la souveraineté internationale. Les festivités ont été marquées à la place des fêtes à Lomé 2 par une cérémonie de prise d’armes présidée par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé et un défilé militaire et paramilitaire.
A l’occasion de cette célébration, le président Faure Gnassingbé a livré à la nation un message essentiellement axé sur l’élection présidentielle du 25 avril. Il a félicité tous les acteurs pour le bon déroulement du processus électoral qui s’est passé dans la paix et la sérénité puis lancé à toute la classe politique, un appel « pressant», afin que chacun apporte sa contribution au parachèvement du processus électoral dans la paix et la concorde nationale.
Le président de la République a fait savoir que la réussite du processus étant partielle, l’on doit prouver que le fair-play, le respect de l’adversaire et l’esprit républicain qui ont marqué tout le processus électoral ne sont pas des vertus passagères.
« Au-delà des partis politiques, chaque Togolais et chaque Togolaise doit accepter le verdict des urnes. C’est un enjeu national, c’est un devoir républicain, quel que soit le vainqueur, nous devons faire en sorte que la victoire ne soit pas celle d’un individu ou d’un parti politique, mais celle de tout le peuple togolais », a fait entendre le président Gnassingbé. Il a invité ses concitoyens à reconnaître avec une élégance républicaine le vainqueur de la présidentielle, un acte qui selon lui, sera « le beau cadeau que nous avons l’occasion historique d’offrir à la mère-patrie à l’occasion de cette fête nationale».
« La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est à pied d’œuvre dans la compilation des résultats de cette élection », a-t-il souligné tout en souhaitant que le meilleur gagne et que sa victoire ouvre au Togo les portes d’un avenir radieux.
La veille, le président de la République a réanimé la flamme de l’indépendance. Il avait à ses côtés le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu, Monsieur Gilchrist Olympio, leader de l’Union des Forces de Changement (UFC) également fils du premier président du Togo indépendant et le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani.
Selon l’ancien Premier ministre, Joseph Kokou Koffigoh, la finalité de la réanimation de la flamme de l’indépendance est de rappeler l’engagement et la détermination des Togolais à rendre hommage à ceux qui ont fait des sacrifices pour mettre le pays sur la voie de la liberté et leur volonté d’œuvrer à son développement.