Les activités de la première édition de la semaine de l’intégration africaine ont été ouvertes ce mardi 24 mai à Lomé.
Le Togo a saisi cette année l’occasion de la célébration du 14e anniversaire de la création de l’Union Africaine (UA) pour organiser les 24 et 25 mai sa première semaine de l’intégration.
L’objectif de cette semaine est de faire connaître l’UA, son rôle et ses actions dans le développement du continent.
Il est aussi question d’engager des réflexions sur le développement de l’Afrique aujourd’hui confrontée aux questions d’insécurité maritime et de créer un cadre temporel
dans lequel les communautés étrangères installées au Togo se retrouvent, se découvrent et fraternisent.
Outre la cérémonie du lancement, les activités de la semaine sont entre autres les prestations de groupes folkloriques du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Nigéria, Tchad et le Togo.
La visite des stands et la dégustation des mets de ces différents pays, puis un cocktail déjeuné offert par le ministre en charge de l’intégration africaine.
La cérémonie a été marquée par l’animation de deux conférences. La première est axée sur « l’intégration africaine et les défis de la sécurité maritime ». Ce thème prône la nécessité d’action concertée au niveau sous régional et régional, et la lutte contre l’insécurité criminelle.
La seconde porte sur « l’intégration africaine : des communautés sous régionales aux citoyens ».
Ce module évoque les droits et devoirs des citoyens au regard des décisions des chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO. Il présente également un catalogue des progrès réalisés et des défis
relatifs à la libre circulation des biens, des personnes et du droit d’établissement dans l’espace CEDEAO.
Il prône par ailleurs l’octroi des titres de séjour au Togo.
La semaine a été présidée par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Robert Dussey en présence de son collègue en charge de la Sécurité Yark Damehame et des diplomates égyptien et gabonais.
Le ministre Dussey a confié que l’intégration suppose avant tout une volonté politique, une harmonisation des politiques, la mise en place d’institutions continentales et une unité d’actions. Il a ajouté que ce concept rencontre de multiples défis notamment, en matière énergétique, en sécurité, libre circulation, réduction de la pauvreté, et accès aux soins de qualité. L’intervenant a exhorté les organisations régionales à promouvoir la régionalisation à la base et à lui réserver une place dans leurs stratégies d’intégration en vue d’une régionalisation inclusive, productrice de richesses et de sécurité.