Plusieurs acteurs du secteur de la santé du continent prennent part à la 8ème réunion annuelle de l’Alliance de la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) qui se tient à Lomé du 25 au 28 février 2025.
Ces experts échangent sur les bonnes pratiques et les moyens d’optimiser la mise en œuvre de la CPS, dans l’optique d’évaluer la possibilité d’étendre cette intervention aux enfants d’âge scolaire, afin de renforcer la protection contre le paludisme. D’autant qu’en dépit des progrès réalisés, la lutte contre le paludisme nécessite une mobilisation constante.

Certes,la CPS aprouvé son efficacité, mais elle ne saurait être suffisante à elle seule. Une approche combinée, intégrant vaccination, lutte contre les moustiques et renforcement des systèmes de santé, est essentielle pour espérer un jour éradiquer cette maladie qui, selon Dr Wotogbé Kokou, Secrétaire général du ministère de la santé,reste une cause majeure de morbidité et de mortalité, surtout en saison des pluies.
Le représentant de l’OMS au Togo, Dr Diallo, a salué l’efficacité de cette stratégie, soulignant qu’elle complète d’autres interventions comme la lutte anti vectorielle et la vaccination, puis insistant sur la nécessité d’un engagement fort pour renforcer les systèmes de santé et pérenniser cette approcheafin d’accélérer la marche vers l’élimination du paludisme d’ici 2030.

A noter que le Togo a démarré la CPS en 2013 dans la région des Savanes avec un nombre limité de districts. Aujourd’hui, le programme couvre 23 districts, et la durée de la campagne a été étendue de 4 à 5 cycles, permettant une réduction de 4 % de la morbidité liée au paludisme, selon Payakissim Somi abalo Atekpé, le Coordonnateur national du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
SerAz