Les discussions de trois jours sur le bilan de la sécurité alimentaire ont mis l’accent sur les défis à venir, a indiqué le mercredi 26 juillet, Qu Dongyu, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le sommet sur le bilan 2 ans après le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS+2) a été convoqués par le Secrétariat des Nations Unies et organisé par l’Italie au siège de la FAO à Rome.
Les discussions, qui se sont achevées mercredi, ont réuni plus de 2.000 participants de 180 pays, dont une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement et 125 représentants au niveau ministériel.
« J’espère que ce moment de bilan a fourni une fenêtre holistique pour voir où nous en sommes, ce que nous avons fait jusqu’à présent et ce qu’il nous reste à faire pour aller de l’avant« , a déclaré M. Qu lors de la cérémonie de clôture de l’événement. « Le chemin est long et nous devons accélérer le pas« .
L’un des principaux résultats de ces discussions a été l’identification de « voies nationales » pour lutter contre les principaux facteurs de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition, qui ont été exacerbés par le changement climatique, les chocs économiques et les conflits en cours dans le monde entier.
L’UNFSS+2 a été organisé dans le sillage du Sommet des Nations Unies sur les
systèmes alimentaires de 2021, qui a tracé la voie de la transformation des systèmes alimentaires mondiaux afin d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies visant à réduire la pauvreté et la faim dans le monde d’ici 2030.
Toutefois, la réalisation de ces objectifs est devenue plus difficile depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que la hausse mondiale des prix de l’énergie et le ralentissement de la croissance économique mondiale qui en ont découlé.
Parmi les principaux sujets abordés lors des discussions, on peut citer la nécessité d’investir dans les infrastructures pour garantir l’accès aux marchés mondiaux, le développement des chaînes de valeur pour aider à rendre les systèmes alimentaires plus résilients, et le renforcement des systèmes commerciaux.
Les participants ont également discuté de l’importance des aliments aquatiques dans la lutte contre la faim et la malnutrition, du rôle des données précises dans la prise de décisions, de l’importance de la coopération internationale, de la nature essentielle de la protection de l’environnement et de l’importance de mettre en évidence les coûts cachés des systèmes alimentaires afin de prendre des décisions plus efficaces.
Dans son discours de clôture, M. Qu a invité les participants à revenir à Rome pour le Forum mondial de l’alimentation prévu en octobre, un important cycle de discussions sur la transformation des systèmes alimentaires mondiaux. Source RFI