Le conseil des ministres réunit le mercredi 22 février à Lomé sous la présidence du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a adopté deux projets de décret fixant les conditions d’accès et d’exercice de la profession de conducteur routier et les conditions d’accès à la profession de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport et d’exercice des activités de transport routier. Il a également écouté cinq communications.
Le premier projet de décret relatif aux conditions d’accès et d’exercice de la profession de conducteur routier s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation du secteur du transport au Togo à travers le métier de conducteur routier et l’amélioration de la sécurité routière. L’adoption de ce texte, souligne le communiqué du conseil, permet de disposer des informations et données nécessaires pour une meilleure organisation du sous-secteur du transport routier, en vue de sa contribution à la réalisation de l’ambition de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à affirmer la place du pays en tant que hub logistique et de services.
Le second projet vise à professionnaliser et organiser le secteur du transport des biens et des personnes. Le gouvernement s’est investi, ces dernières années, dans la modernisation des infrastructures de transports ainsi que dans l’amélioration du cadre réglementaire du secteur, dans le but de renforcer et d’améliorer l’efficacité des services logistiques pour le commerce.
Les communications portent, entre autres, sur la note de cadrage de la protection sociale ; la digitalisation des services publics de l’administration togolaise ; la digitalisation du casier judiciaire et de la demande du duplicata du certificat de la nationalité togolaise ; l’ouverture des crèches/garderies au Togo ; et sur la 17ème édition de la foire internationale de Lomé.
La troisième communication relative à la digitalisation du casier judiciaire et de la demande du duplicata du certificat de la nationalité togolaise, a permis au ministre de la Justice et de la Législation de lancer un appel aux populations afin qu’elle se fasse établir le nouveau format du certificat de nationalité qui facilite la mise en œuvre du processus de digitalisation. SED/TD