Il y a dix ans de cela, est porté sur le font baptismaux, le Groupement des Importateurs et Exportateurs (GIEL PLUS). En marge de la célébration de ce dixième anniversaire, s’est tenue le samedi 6 décembre dernier à Lomé, une conférence axée sur le thème : «Problématique des informels en matière fiscale, douanière(OTR) ». Conférence présidée par le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé Bernadette Lègzim-Balouki.
C’est en présence de plusieurs personnalités de l’OTR et du Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Togo que se sont déroulés les échanges. Entre autres invités de marque, le Représentant le Directeur Exécutif de l’OTR, Adoyi Esso Wavana, le Commissaire des Douanes et droits directs,Adédjé Kodjo ainsi qu’un parterre des membres de GIEL PLUS.
Des discussions, ressort un constat. Pour atteindre une croissance à deux chiffres, les pays les moins avancés doivent compter à coup sur le secteur privé. Mais il se trouve que ce secteur reste confronté à d’énormes difficultés dont celle liée à la recherche de financements. A en croire la ministre du Commerce, c’est donc pour surmonter toutes ces difficultés qu’est né au Togo « le Groupement des Importateurs et Exportateurs libéraux » (GIEL PLUS).
Selon elle, un cadre idéale de discussion devrait être mis en place pour formaliser ses doléances et les envoyer aux départements ministériels concernés. Car, a précisé Bernadette Lègzim -Balouki, c’est rare de voir des organisations de ce genre perdurer et faire un travail de fond comme cette détermination affichée volonté de Giel Plus.
Pour Alléluia KANGNI, Président du Groupement des Importateurs et Exportateurs, «Cette rencontre d’échange est relative aux problèmes de la corporation ». Problèmes, selon lui, essentiellement liés à la non formalisation des valeurs mercuriales. Pour Alléluia KANGNI, il est donc important de formaliser les valeurs mercuriales sur les produits de première nécessité afin qu’elle soit imposée à toute l’administration fiscale et douanière.
Abordant dans le même sens le président a dénoncé les freintes de fait de 0,5% à 0,8 % qu’imposent les manutentionnaires agrées sur les marchandises en vrac depuis plus de 5 ans ; ce qui n’existe pas dans la sous région. Ceci, en réalité constitue un véritable manque à gagner pour les opérateurs économiques. De même, les opérateurs économiques qui hypothèquent leurs biens dans le but d’avoir des prêts en vue de faire fructifier leurs affaires, se voient prélever par l’Etat en amont et en aval un taux élevé lors de l’enregistrement et de la radiation des prêts bancaires.
Aussi l’Etat devrait revoir à la baisse l’impôt minimum forfaitaire.
Aujourd’hui, c’est de bonne guère si beaucoup s’en remettent au bon soin de l’OTR et de GIEL PLUS, pour la résolution de ces problèmes. En somme, un parcours empreint de bilan largement positif pour GIEL PLUS qui se veut une association qui doit désormais inspirer d’autres secteurs d’activités à entreprendre des démarches unitaires pour la bonne marche de leurs affaires.
En rappel, ce dixième anniversaire de Giel Plus a pris fin avec un diner de gala suivi d’un match de football le lendemain.