Chaque secteur a ses difficultés et défis. Des réalités qui poussent les uns et les autres à mieux s’organiser pour se faire entendre au besoin et se faire reconnaitre officiellement. Les conducteurs des hydrocarbures ne dérogent pas à la règle. Ils ont aussi leur syndicat. Pour mieux comprendre comment celui-ci fonctionne, nous avons rencontré son Secrétaire général, M. SOUNA Yakoubou qui a accepté de répondre à nos questions en ce début d’année.
Lomebougeinfo : Bonjour M. Le SG, présentez-nous votre syndicat ?
M. SOUNA Yakoubou : Bonjour à vous. Le Syndicat National des Conducteurs des Hydrocarbures du Togo (SYNCOHITO) défend les causes et les intérêts des conducteurs. Nous travaillons à ce qu’il y ait une bonne relation entre eux et les patrons.
Lomebougeinfo : Comment se passe le travail au sein de votre syndicat ?
M. SOUNA Yakoubou : Comme c’est ma première expérience, j’ai eu un peu de difficultés. Mais les membres m’ont été d’une grande aide. Je compte travailler mieux. Le travail est un peu compliqué mais on va y arriver.
Lomebougeinfo : Quel impact la pandémie a-t-elle sur votre travail ?
M. SOUNA Yakoubou : On a pris des mesures suite à l’annonce de l’état d’urgence sanitaire. Nous avons suivi les consignes de l’Etat. On a commencé par faire des chargements pour 25 camions par jour. Après c’est arrivé à 50. On a eu d’affluence en fin d’année mais nous veillons toujours à l’application des mesures barrières.
Lomebougeinfo : Quelles sont vos attentes vis-à-vis des membres ?
M. SOUNA Yakoubou : Dans mon équipe, je sais que la majorité a vu nos actions. Elle nous fait confiance.
Lomebougeinfo : Quelles étaient vos revendications par rapport aux employeurs ?
M. SOUNA Yakoubou : On a fait des revendications. Mon premier objectif était de réviser notre convention. On y est arrivé. Nous travaillons désormais avec les textes. Il y a plus de confiance et le travail évolue.
Lomebougeinfo : Nous sommes en début d’année, quel message voulez-vous passer ?
M. SOUNA Yakoubou : Je veux demander à tout le monde de respecter le code de la route et surtout nos conducteurs. Lorsqu’on est fatigué, il faut se reposer. Je tiens à formuler mes vœux à nos patrons, les autorités qui nous ont soutenus à rédiger notre convention.
Je vous remercie !