Le présent atelier ouvert ce 24 juin 2019 et qui va prendre fin mardi 25 juin dans la capitale togolaise, Lomé, est une occasion d’engager un processus d’information et de sensibilisation des acteurs clés afin de mieux les outiller de sorte à leur permettre de jouer efficacement leurs rôles dans cette phase terminale de la ratification de la Charte de l’Eau approuvée par le Conseil des Ministres de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) le 10 mai 2019 à Accra.
Créée le 19 janvier 2007 par six Etats ouest-africains ayant en partage le fleuve Volta, à savoir, le Burkina Faso, le Benin, la Cote d’Ivoire, le Mali, le Ghana et le Togo, l’Autorité du Bassin de la Volta a pour mandat de « promouvoir une concertation permanente et un développement durable pour un partage équitable des bénéfices en vue de la réduction de la pauvreté et d’une meilleure intégration socio-économique ».
Pour le Ministre Antoine Gbégbeni, en charge de l’Eau, de l’équipement rural et de l’hydraulique villageoise, « la mise en œuvre effective d’un tel mandat doit s’appuyer sur les textes fondamentaux de l’Institution que vient compléter la Charte de l’Eau, un instrument réglementaire et juridique de référence pour une gestion et une utilisation concertée des ressources en eau et des secteurs connexes dans le bassin de la Volta ».
Aussi, espère-t-il que la rencontre des deux jours à Lomé sera une opportunité, non seulement d’avoir accès aux informations essentielles mais aussi de clarifier les rôles concernés dans le cadre de la promotion de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau du bassin de la Volta.
En précision, la présente Charte de l’Eau a pour objectif de fixer les principes, règles, procédures, et modalités d’une utilisation équitable, concertée et durable des ressources en eau partagées du bassin de la Volta.
Emmanuel KINI