En fin de partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugies (UNHCR), l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) était ce 29 octobre à une journée de présentation de rapport de ses activités dans le projet de prise en charge des réfugiés entre la période 2011-2018.
C’est donc un bilan positif que les responsables de l’Association humanitaire ont dressé hier au cours de la rencontre sous le regard bienveillant du ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation représenté à cette cérémonie Mme Ablavi Keto. Un partenariat de sept années qui a permis à la structure d’être un acteur clé en matière de la prise en charge des refugiés aux côtés du gouvernement et de l’UNHCR. « Nous sommes satisfaits de notre contribution à cette lourde mission qui relève en fait de la compétence de l’Etat togolais », s’est félicité Dr Jean Gnagnon président national de l’Association.
Il faut noter que dans ce projet de prise en charge des refugiés, l’association au eu à travailler sur des volets sanitaire, social, assistance financière et formation professionnelle. En effet, sur le plan de la promotion sociale et économique, la structure a formé près de 2400 personnes (refugiées vivant au Togo) qui arrivent aujourd’hui à exercer des activités génératrices de revenus leur permettant de se prendre en charge.
« Parmi ces personnes (refugiées) 73 % arrivent à exercer leurs activités sur trois ans au moins. Ce qui montre qu’elles trouvent des bénéfices qui leur permettent d’être plus ou moins indépendantes. Pour la formation professionnelle, nous nous appuyons sur les patrons d’atelier pour faire former les réfugiés à exercer un métier. Cette année, nous avons eu une grande chance de trouver des volontaires et aujourd’hui nous avons une base d’environ 30 patrons d’ateliers qui sont prêts à nous accompagner gratuitement et volontairement pour former les réfugiés », a indiqué le Coordonnateur de projet ATBEF, Sélom N’Soukpoé.
En matière de la prise en charge sanitaire, l’ATBEF a été sollicitée par l’UNHCR lorsqu’il s’est agi de prendre en charge des frères réfugiés ivoiriens dans notre pays. C’est pour cela que l’ATBEF s’est mise en réseau avec d’autres formations sanitaires pour des soins adéquats et efficaces à ces personnes.
Bien que le partenariat entre l’ATBEF et l’UNHCR prenne fin ce 31 octobre 2018, l’association ne compte pas renoncer à sa mission d’œuvrer pour le bien-être des personnes en situation vulnérable. Raison pour laquelle elle a essayé de trouver d’autres partenaires pour pouvoir pallier à l’absence d’UNHCR et continuer dans la même lancée. Dans ce cadre, elle a lancé un appel aux partenaires à l’international, un appel auquel l’Allemagne a répondu favorable à ce jour.