« Le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé se réjouit que le président de la transition, président de la République du Mali, le colonel Assimi Goïta ait accepté de libérer en guise des gestes humanitaires, trois soldats féminins sur les quarante et neuf en détention au Mali », a déclaré le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey. C’était au cours du point de presse donné le samedi 3 septembre à Lomé, en présence du ministre des Affaires étrangère et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop et du ministre et directeur de cabinet du président de la République de la Côte d’Ivoire, Fidèle Sarassoro.
Le ministre ivoirien, Fidèle Sarassoro a expliqué que « La République de Côte
d’Ivoire déplore que des manquements et des incompréhensions aient été à l’origine de cet évènement fortement regrettable. La République de Côte d’Ivoire soucieuse de maintenir les relations de bon voisinage avec le Mali s’engage à respecter les procédures des Nations Unies, ainsi que les nouvelles règles et dispositions maliennes relatives au déploiement des forces militaires au Mali ».
Le ministre Sarassoro a ajouté qu’afin d’aplanir les divergences existantes et de contribuer ainsi à la préservation de la paix et de la stabilité dans la sous-région, la
République de la Côte d’Ivoire s’engage à poursuivre de manière transparente et constructive avec le Mali les échanges et les discussions sur tous les sujets d’intérêts communs.
Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey a, au nom du président
de la République togolaise, remercié le président de la République de Côte d’Ivoire,
Alassane Ouattara pour sa disponibilité à continuer à discuter avec les autorités maliennes pour la paix, non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi dans la sous-région. « Nous sommes heureux d’aboutir à ce dénouement partiel et nous voudrions vous rassurer des efforts de tous les chefs d’Etats pour la libération très prochaine des autres soldats en détention au Mali », a fait savoir le ministre Dussey.
49 soldats ivoiriens déployés au Mali ont été interpelés le 10 juillet 2022 à l’aéroport de Bamako pour motif que leur arrivé sur le sol malien n’avait pas fait l’objet de notification, ni d’autorisation préalable. AR/KYA