Le vendredi 30 juin 2023, la représentation nationale a clôturé sa première session ordinaire de l’année 2023. Invité sur une radio de la capitale Lomé, Séna Alipui, 3ème vice-président de l’Assemblée nationale et conseiller spécial du chef de file de l’opposition Gilchrist Olympio, est revenu sur le bilan législatif et les engagements de l’Union des Forces de Changement (UFC) vis-à-vis du peuple togolais.
Il a fait remarquer que la première session ordinaire de l’année 2023 avait permis d’adopter au total douze (12) projets de lois portant sur l’économie, la santé, l’éducation, la politique et bien d’autres.
En effet, durant les trois (3) mois, les députés ont adopté le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire, le projet de loi autorisant l’adhésion du Togo à l’accord sur les privilèges et immunités du tribunal international du droit de la mer, la loi portant l’adhésion du Togo à la convention internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, la loi portant accord sur la création de l’institution mondiale de la croissance verte, le projet de loi autorisant la ratification du traité de l’Agence Africaine du Médicament, le projet de loi portant statut du fleuve Mono, le projet de loi portant création de l’autorité du bassin du fleuve Mono et bien d’autres.
“Nous sommes 7 députés de l’UFC sur les 91 au parlement. Le parti majoritaire qui est UNIR à 81 députés sur les 91. Etant minoritaire, notre travail a été de mettre en place un cadre qui puisse favoriser le développement et la modernisation du pays ”, a expliqué M. Alipui avant d’ajouter : “Nos priorités concernent trois axes qui prennent en compte la question de la paix, de la liberté et de la prospérité. De façon spécifique, notre contribution s’est faite au niveau des débats en Commission. Et souvent, nous débattons de sorte à ce que la majorité ne soit pas obligée de passer en force.”
Enfin, selon lui, même si l’heure n’est pas au bilan, le mandat de l’UFC à la tête de l’opposition togolaise a été caractérisé par un climat de paix.
“Pendant les 5 ans, la population n’a pas été menée dans des violences où beaucoup doivent se retrouver en prison où à l’hôpital. Nous avons mené l’opposition de manière civile et c’est important de le mentionner ”, a-t-il indiqué.
Côté perspectives, l’UFC entend actualiser son projet de société de 2018 pour mieux l’adapter aux réalités actuelles de la population togolaise.
SerAz