Un séminaire national de formation sur la maitrise des impacts post-accidentels suite à un accident industriel se tient du 7 au 9 novembre à Lomé, à l’intention des experts du domaine des produits chimiques et dangereux à la vie terrestre, dans le cadre du projet 41 « Gestion des risques chimiques dans les installations classées dans les pays de la façade atlantique africaine ».
Cette rencontre est organisée par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières en collaboration avec l’Initiative France et le Centre d’excellence de l’Union Européenne, des menaces Nucléaires Radiologiques, Biologiques et Chimiques (CBRN). Elle va permettre aux participants d’être outillés davantage sur les notions de bases pour les industries chimiques. Ces assises vont également fournir aux délégués les bonnes pratiques en matière de planification de gestion de crise par les autorisés publiques et les industriels. Il s’agira aussi pour eux, d’échanger sur les bonnes pratiques pour prévenir et gérer les risques sanitaires.
L’objectif du projet 41 est de développer les capacités des acteurs et d’améliorer la bonne gestion des risques chimiques afin de prévenir les risques avec d’incidents chimiques à l’intérieur et autour des installations importantes contenant des produits chimiques. Il vise à familiariser les participants aux outils de prélèvement et d’analyse en cas de pollution accidentelle, de les faire connaitre les techniques pour la prise d’activité suite à un accident de pollution.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet au ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, Tokora Daniel a indiqué qu’une manière ou d’une autre, les produits chimiques ont des effets sur la vie de tous les êtres humains et sont essentiels à l’approvisionnement en denrées alimentaires, à la santé et la vie quotidienne. Il a ajouté que cependant, le recours et l’exposition à ces produits chimiques présentent des potentiels risques chimiques accidentels et des effets néfastes pour la santé et l’environnement. Monsieur Tokora a invité les acteurs à développer des politiques pour prévenir et atténuer les risques et dangers qu’ils sont susceptibles d’entrainer pour la santé et l’environnement. Il les a exhortés à proposer des méthodes pour sensibiliser les utilisateurs et les consommateurs sur les mesures de précaution à observer en vue de leur utilisation sécurisée.