Aujourd’hui, 4 février 2015, l’Organisation mondiale de la Santé se joint au reste de la communauté internationale pour célébrer la Journée mondiale contre le cancer. Le thème retenu pour cette année, «À notre portée», souligne les efforts que les individus, les communautés, les gouvernements et d’autres acteurs peuvent faire en matière de lutte contre le cancer.
La charge de morbidité imputable au cancer est en augmentation depuis les dernières décennies. En 2012 seulement, le cancer a été à l’origine de 8,2 millions de décès dans le monde, selon des estimations. Plus de deux-tiers de ces décès par cancer sont survenus dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
L’augmentation du nombre de cas de cancer est due au vieillissement de la population et à l’adoption accrue de comportements à risque, notamment une mauvaise alimentation, le manque d’exercice physique, l’usage nocif de l’alcool et le tabagisme. Dans la Région africaine, les infections par le papillomavirus humain et le virus de l’hépatite B et C ont largement contribué à la charge de morbidité due au cancer du col de l’utérus et au cancer du foie, qui sont les deux types de cancer les plus fréquents.
Des solutions d’un bon rapport coût-efficacité telles que la vaccination, le dépistage régulier des cancers et des thérapies éprouvées existent dans le monde, et sont à la portée des individus, des communautés, des gouvernements et des autres parties prenantes. Malheureusement, en Afrique, l’accès à ces solutions reste limité. Les populations africaines ne semblent pas encore suffisamment sensibilisées pour reconnaître les symptômes et les premiers signes du cancer, ce qui fait que les patients cancéreux recherchent une assistance médicale tard, lorsque le cancer se trouve déjà à un stade avancé et ne peut plus être traité.
De nombreuses vies peuvent être sauvées dans notre Région si l’on investit suffisamment dans la sensibilisation publique aux signes avant-coureurs et symptômes des cancers fréquents. En outre, les populations devraient adopter des modes de vie sains qui réduisent le risque de cancer.
Au moment où nous célébrons la Journée mondiale contre le cancer, je lance un appel aux gouvernements des pays africains pour qu’ils généralisent l’accès des patients cancéreux aux vaccins destinés à la prévention du cancer, aux services de dépistage en vue d’une détection précoce des cancers, et aux traitements et services de soins palliatifs. Les partenaires au développement devraient quant à eux soutenir les gouvernements dans leurs efforts visant à atteindre les objectifs nationaux de lutte anticancéreuse, par un appui à l’élargissement de l’accès aux services de soins de santé et la mobilisation de ressources suffisantes.
J’exhorte les États Membres de la Région africaine de l’OMS à veiller à ce que leurs plans d’action intégrés de lutte contre les maladies non transmissibles abordent la question de la lutte anticancéreuse de manière holistique et multisectorielle. Il est également impératif que les gouvernements renforcent la surveillance cancéreuse et établissent des registres des cancers.
Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé continuera à fournir un appui aux États Membres dans leurs efforts de lutte contre le cancer.
L’augmentation du nombre de cas de cancer est due au vieillissement de la population et à l’adoption accrue de comportements à risque, notamment une mauvaise alimentation, le manque d’exercice physique, l’usage nocif de l’alcool et le tabagisme. Dans la Région africaine, les infections par le papillomavirus humain et le virus de l’hépatite B et C ont largement contribué à la charge de morbidité due au cancer du col de l’utérus et au cancer du foie, qui sont les deux types de cancer les plus fréquents.
Des solutions d’un bon rapport coût-efficacité telles que la vaccination, le dépistage régulier des cancers et des thérapies éprouvées existent dans le monde, et sont à la portée des individus, des communautés, des gouvernements et des autres parties prenantes. Malheureusement, en Afrique, l’accès à ces solutions reste limité. Les populations africaines ne semblent pas encore suffisamment sensibilisées pour reconnaître les symptômes et les premiers signes du cancer, ce qui fait que les patients cancéreux recherchent une assistance médicale tard, lorsque le cancer se trouve déjà à un stade avancé et ne peut plus être traité.
De nombreuses vies peuvent être sauvées dans notre Région si l’on investit suffisamment dans la sensibilisation publique aux signes avant-coureurs et symptômes des cancers fréquents. En outre, les populations devraient adopter des modes de vie sains qui réduisent le risque de cancer.
Au moment où nous célébrons la Journée mondiale contre le cancer, je lance un appel aux gouvernements des pays africains pour qu’ils généralisent l’accès des patients cancéreux aux vaccins destinés à la prévention du cancer, aux services de dépistage en vue d’une détection précoce des cancers, et aux traitements et services de soins palliatifs. Les partenaires au développement devraient quant à eux soutenir les gouvernements dans leurs efforts visant à atteindre les objectifs nationaux de lutte anticancéreuse, par un appui à l’élargissement de l’accès aux services de soins de santé et la mobilisation de ressources suffisantes.
J’exhorte les États Membres de la Région africaine de l’OMS à veiller à ce que leurs plans d’action intégrés de lutte contre les maladies non transmissibles abordent la question de la lutte anticancéreuse de manière holistique et multisectorielle. Il est également impératif que les gouvernements renforcent la surveillance cancéreuse et établissent des registres des cancers.
Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé continuera à fournir un appui aux États Membres dans leurs efforts de lutte contre le cancer.