A la faveur de l’AGNU80, Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, ont abordé des enjeux vitaux au cours d’un entretien à huis-clos.
En effet, les échanges ont porté sur la situation politique en Afrique de l’Ouest, un théâtre géopolitique marqué par des tensions persistantes, des coups d’État sporadiques et des enjeux sécuritaires qui défient les frontières coloniales héritées. Mushikiwabo a salué « le rôle pivot du Togo comme stabilisateur continental ».
Cette discussion a ouvert l’horizon sur des perspectives exaltantes avec l’évocation des échéances majeures à venir.
Le cap est ainsi mis sur la prochaine Conférence ministérielle de la Francophonie, prévue du 20 et 21 novembre 2025 à Kigali, capitale rwandaise et berceau de Mushikiwabo, qui se positionne comme un jalon décisif. D’autant qu’elle ambitionne de redéfinir les priorités de l’espace francophone face aux défis globaux : du numérique à l’éducation, en passant par la transition écologique.
Somme toute, les deux personnalités ont esquissé des axes de coopération renforcée, insistant sur l’urgence d’une Francophonie agile, capable de contrer la fragmentation régionale tout en amplifiant la voix africaine sur la scène internationale.
SerAz







