Entre 2018 et 2021, le Togo a enregistré une baisse significative de la pauvreté non monétaire, la proportion des ménages considérés comme non monétairement pauvres passant de 37,1 % à 28,9 %, soit une réduction de 8,2 points de pourcentage.
Par ailleurs, la pauvreté monétaire a également reculé. Son incidence est passée de 45,5 % en 2018 à 43,8 % en 2021, et représentait encore 55,1 % en 2015. Ainsi, en six ans, une baisse de plus de 11 points de pourcentage a été enregistrée.
C’est ce qui ressort de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages.
Cette évolution est le fruit des efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de l’axe 1 de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, axé sur l’inclusion sociale.
Au rang des initiatives phares du gouvernement togolais figurent des programmes comme School Assur et les cantines scolaires pour soutenir l’éducation, la gratuité des frais de scolarité et d’inscription aux examens, ou encore le programme Wezou destiné aux femmes enceintes. En milieu rural, la création des Zones d’aménagement agricole planifiée (ZAAP), les subventions aux agriculteurs et l’accès facilité au crédit via le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) ont permis de renforcer l’économie locale.
Toutefois, des disparités régionales demeurent. La région des Savanes affiche encore le taux de pauvreté le plus élevé du pays, tandis que le Grand Lomé se positionne comme la zone la moins touchée par la pauvreté monétaire. Des efforts supplémentaires seront nécessaires pour réduire ces disparités et atteindre les objectifs de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025.
SerAz