Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), depuis son lancement en 2014, s’impose comme un outil majeur de lutte contre la pauvreté et de promotion de l’entrepreneuriat au Togo.Dix ans après sa création, il se révèle être bien plus qu’un simple mécanisme de crédit. Il est devenu un catalyseur de développement.
L’une de ses forces réside dans son accessibilité. Contrairement aux banques traditionnelles, qui exigent souvent des garanties importantes, le fonds mise sur une approche plus souple et inclusive.Il propose plusieurs types de crédits, adaptés aux réalités des bénéficiaires : Accès des pauvres aux services financiers (Apsef) pour leur permettre d’investir dans des activités à faible capital, Accès des agriculteurs aux services financiers (Agrisef) qui offre un financement pour l’achat de semences, d’engrais ou d’équipements agricoles, Accès des jeunes aux services financiers (Ajsef) pour promouvoir leur indépendance économique, entre autres.
Les statistiques publiées par le Fonds national de la finance inclusive montrent que plus de 1,9 million de bénéficiaires sont atteints. Les crédits qui leur sont octroyés atteignent 113,55 milliards à fin janvier 2025.
En termes de remboursement, le taux est de 93,64% pour la quinzaine de produits développés par le Fonds.
Les effets du FNFI sont visibles dans plusieurs secteurs d’activité : commerce, éducation agriculture.La plupart desprès de 15 000 entreprises crééesen 2024 ont reçu un coup de pouce déterminant du FNFI.
SerAz