Créé depuis le 29 mai 1959, le Conseil de l’Entente demeure la doyenne des institutions sous régionales ouest – africaines. De ce fait, il peut s’en orgueillir d’évoluer dans le bon sens.
C’est ce qu’a laissé entendre Lucien Fandjinou, le président du comité des experts de l’institution. C’était lors de l’ouverture de la 16e réunion ordinaire du comité des experts tenue le 2 août 2019 à Lomé.
Prévue pour 3 jours, cette rencontre a enregistré la participation des experts des pays membres du Conseil. Il s’agit entre autres du Bénin, le Burkina – Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. Ils se pencheront sur les comptes financiers et le fonctionnement de certains organes de l’institution.
Notons essentiellement que les travaux porteront sur les dossiers du secrétariat exécutif, les dossiers du Centre Régional de Formation pour l’Entretien Routier (CERFER), l’examen du projet du jour de la 15e réunion ordinaire du Conseil des ministres et les questions diverses.
Après 60 ans de succès de l’institution, il est bien évident de continuer dans la droite ligne afin de lui permettre d’être toujours au top dans l’intégration pour la paix, la sécurité et le développement des pays concernés et de la sous-région.
Pour Lucien Fandjinou « l’institution a pensé à une alternative de financement à travers la création d’une tour entente à son siège à Abidjan ».
« Une tour qui vient prêter main forte étant donné qu’il y aura des compartiments à louer et bien de choses qui sont prévues pour que les discussions soient toujours à la hauteur sur le plan financier », a-t-il ajouté.
Rappelons que l’acte constitutif du Conseil de l’Entente a été signé par quatre chefs d’État, à l’initiative du feu président ivoirien Félix Houphouët Bobigny.
Alfred Nadjere