La troisième session annuelle du Conseil national du crédit (CNC) s’est tenue à Lomé, le mardi  dernier, avec au menu des discussions, une croissance projetée à 6,3 % pour 2025, tirée par l’ensemble des secteurs, avec un coup de pouce notable du tertiaire : commerce, services.

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Par ailleurs, le secteur financier affiche un dynamisme marqué, avec une hausse de 22 % des crédits bancaires nouvellement accordés. Ces lignes de crédit irriguent les projets, des PME aux initiatives plus ambitieuses, dans un contexte où chaque financement compte pour maintenir le cap. La dette publique suit une trajectoire maîtrisée : à fin juin 2025, elle représente 65 % du PIB, en baisse par rapport aux 69 % de décembre 2024. Ce niveau reste sous le plafond communautaire de 70 %, un garde-fou régional qui soulage les épaules des décideurs. Sur le front social, l’Indice de Développement Humain (IDH) du Togo grimpe, plaçant le pays au deuxième rang de l’UEMOA et au quatrième de la CEDEAO et traduisant des progrès concrets en éducation, santé et niveau de vie. Les débats ont également passé en revue des aspects plus techniques : la situation du rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2025, ainsi que l’évolution globale du système bancaire et financier national.

Parmi les défis pointés du doigt : l’amélioration de la qualité des services aux clients, une prise en charge plus rapide des réclamations, et le renforcement du secteur de la microfinance, où les portefeuilles de crédit montrent encore des vulnérabilités.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, a exhorté les acteurs financiers : « Poursuivez vos efforts pour maintenir la stabilité et renforcer la confiance dans le système. »

SerAz

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