Une séance de briefing à l’intention des missions internationales d’observations électorales s’est tenue le mardi 21 avril à Lomé.
Cette rencontre est à l’actif du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération en collaboration avec les ministères en charge de la Sécurité et de l’Administration territoriale. Il s’est agi au cours de cette rencontre de présenter aux observateurs internationaux les mesures prises par le gouvernement et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour assurer la transparence, la sécurité et la crédibilité du scrutin du 25 avril.
Ces observateurs qui viennent de plusieurs institutions entre autres de Gorée Institut, de l’Union-Afrique, de la CEDEAO, de l’Union Européenne ont été édifiés sur l’évolution du processus et conviés à se conformer aux principes établis dans le guide de l’observateur électoral qui leur a été distribué séance tenante.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Robert Dussey a rappelé que l’observation électorale internationale est aujourd’hui unanimement admise comme une pratique faisant partie intégrante des processus électoraux démocratiques. Il a rassuré les observateurs que des dispositions sont prises pour leur faciliter le travail.
Le ministre de l’Administration territoriale de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara a témoigné sa reconnaissance aux partenaires surtout à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour le travail abattu sur le fichier électoral dans un temps record. Il a fait savoir que 20 milliards de F CFA ont été allouées par l’Etat Togolais pour les dépenses liées au processus électoral.
Le président de la CENI, Taffa Tabiou a de son côté présenté les missions de sa structure, puis précisé que 3.059.258 électeurs sont inscrits sur la liste électorale avec 8914 bureaux de vote dont 238 affectés pour les forces de l’ordre et de sécurité. Il a relevé que pour la centralisation des résultats, deux voies sont prévues à savoir « la voie traditionnelle » qui consiste en la compilation des procès-verbaux et celle moderne.
La voie moderne concerne l’utilisation d’un logiciel baptisé « succès » qui permettra d’enregistrer au niveau des CELI et de la CENI les résultats qui seront lus par les présidents et rapporteurs, dans les bureaux de vote où les portables codés seront disponibles.
Des échanges ont permis aux observateurs d’être éclairés sur leur déploiement à l’intérieur du pays et d’autres sujets liés au processus électoral.