Le forum des parties prenantes de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) sur les services de transport, une initiative portée par le secrétariat de la ZLECAf, adémarré à Lomé le mardi 17 décembre dernier.
Des experts et spécialistes des questions de transport en Afrique, des responsables gouvernementaux et des représentants du secteur privé ont trois jours pourjeter les bases d’un cadre réglementaire moderne et harmonisé.
Concrètement, le forum se concentre sur l’examen du projet “zéro” du cadre réglementaire pour les services de transport, un document de référence englobant les différents modes de transport : routier, ferroviaire, aérien, maritime et les pipelines (un ouvrage destiné à transporter sous pression et sur de grandes distances des matières fluides). Un cadre qui ambitionne d’harmoniser les règles et standards à travers le continent afin de soutenir la mise en œuvre du protocole sur le commerce des services.
« Ce projet vise à éliminer les barrières non tarifaires, à créer un environnement propice à l’investissement et à moderniser les infrastructures, afin de construire un secteur des transports intégré, efficace et compétitif », a expliqué Kayi Mivedor-Sambiani, ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, à l’ouverture des travaux.
Mme Emily Mburu-Ndoria, directrice du Commerce des services au secrétariat du ZLECAf, a souligné l’impact significatif de cet accord sur le secteur des transports. Selon les estimations de la Commission économique des nations unies pour l’Afrique (CEA), dit-elle, la Zone de libre-échange continentale africaine stimulera le commerce intra-africain d’environ 40 %, avec des avantages substantiels pour les secteurs des transports.
Pour rappel, la ZLECAf a été adoptée en 2018 à Kigali et est entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Elle constitue une avancée majeure dans l’intégration économique de l’Afrique, au travers de la création d’un marché unique pour les biens et services et la facilitation de la libre circulation des personnes. Elle s’inscrit dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui aspire à une « Afrique intégrée, prospère et pacifique ».
SerAz