Ce n’est pas facile mais faisable. C’est ce que nous retenons de la bravoure, la détermination du Directeur exécutif de la Maison des enfants déshérités. Déjà plus d’une décennie que l’association légalement reconnue au Togo se met au service des enfants démunis et orphelins. Les voir grandir et devenir des hommes et femmes de valeur fait partie des motivations qui pousse MED à aller au bout.

Dans une interview exclusive accordée à notre journal, le directeur exécutif avec franchise et simplicité, parle de son quotidien et des activités du centre. Il lance un appel afin que de bonnes volontés puissent soutenir ce travail d’utilité publique.
Cela fait 13 ans que votre association évolue sur le terrain. Comment vont les activités actuellement ?
SIMON : Pour répondre à cette question, je vous dirai que les activités vont crescendo. Il y a des moments où les activités vont comme sur des roulettes et d’autres moments où c’est morose.

Se mettre au service des enfants n’est pas chose facile. Dans la pratique comment- arrivez-vous à mobiliser les moyens ?SIMON : sans vous mentir c’est pas facile, sans l’abnégation et le sacrifice rien n’est possible. Sur ce nous ne ménageons aucun effort pour venir en aide à nos orphelins, enfants vulnérables. Nous ne bénéficions d’aucun apport financier extérieur. Notre Orphelinat vit grâce aux cotisations et aux dons des membres uniquement. Donc nous lançons un appel aux dons aux personnes de grand cœur pour nous venir en aide.
Dites-nous, quel sont les critères d’accueil des enfants au niveau de MED ?
SIMON : c’est une question capitale. Notre critère de recensement de nos enfants est basé sur une enquête menée par un groupement de MED dans lequel se trouve le Président du conseil d’administration auprès du tuteur ou des membres de l’enfant en question. Parfois on va voir le chef du village du concerné. Il faut qu’un ou deux des parents ne soit (soient) plus.
Que faites-vous une fois que les enfants deviennent légalement des adultes ? Quel suivi pour eux ?

SIMON : les enfants de MED sont traités comme nos propres enfants dès l’âge de 4 ans jusqu’à l’âge majoritaire (18 ans) .Dès qu’un enfant de Maison des enfants déshérités(MED) devient majeur, il est placé dans une famille d’accueil et reste sous l’œil vigilant de MED.
Avez-vous une expérience marquante à partager avec nous (bonne ou mauvaise) ?
SIMON : Je dirai plutôt une bonne expérience car un ancien pensionnaire de MED visite de temps à temps ceux qui sont au centre maintenant et cela nous touche beaucoup.
Quels sont les projets phares sur lesquels vous travaillez ?
SIMON : Notre priorité est l’éducation des orphelins et des enfants vulnérables puis la construction d’un centre d’accueil de ces derniers. Nous devons démarrer un grand chantier…
Actualité oblige. Quel est l’impact de la pandémie actuelle sur vos activités ?
SIMON : Nous rendons grâce à Dieu car tous nos enfants et le staff de MED se portent bien. Seulement nous regrettons l’absence de nos partenaires et des bénévoles internationaux, compte-tenu de la situation sanitaire dans laquelle nous sommes plongés.
Votre mot de fin?
SIMON: Pour mon mot de fin, moi ; le Staff et nos orphelins enfants vulnérables remercions tous nos donateurs et tous ceux qui nous soutiennent sur tous les plans et nous invitons tous ceux qui veulent nous connaître à visiter notre site web : www.associationmed.org
Ou sur Whatspp au 91 02 03 44
Et téléphone fixe : 91 37 33 47