Les travaux du dialogue politique inter-togolais ont été ouverts le lundi 19 février à Lomé. Les échanges se sont déroulés entre les quatorze délégués de l’Union pour la République (UNIR) et de la coalition des quatorze partis de l’opposition du Togo, sous la facilitation de l’équipe de la République du Ghana présidée par son président
Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.
Au cours du premier round des négociations, l’UNIR au pouvoir et l’opposition ont évoqué les questions relatives à l’inclusivité et à la représentativité. Sur ces points, les Photo de famille du président Akufo- Addo(1er plan 3eme deux parties ont convenu que la délégation de la gauche) avec les diverses personnalités à l’ouverture gouvernementale peut prendre part aux discussions en qualité de groupe autonome. La coalition des quatorze partis de l’opposition a confié à son tour qu’elle reverrait à la hausse le nombre de ses participants en fonction du nombre retenu par le gouvernement. A cet effet, les ministres peuvent assister aux discussions.
Lors de la session plénière, les deux parties conformément à leur règlement intérieur ont évoqué les questions de la confiance, de l’apaisement et du renforcement de la confiance. A cet égard, le président Akufo-Addo a évoqué les mesures prises par son homologue togolais. La première porte sur la grâce présidentielle portant libération de 45 des 92 détenus dans les maisons d’arrêt, à la suite de leur participation à des manifestations politiques. La deuxième concerne le cas de sept personnes emprisonnées après les incendies des marchés. Celles-ci seront traduites devant les tribunaux pour que les juges étudient leurs demandes de liberté provisoire d’ici le mercredi 21 février 2018. Les autres détenus, à cause de leur participation aux manifestations verront leur cas examinés par la justice, afin de déterminer leur sort après étude de leur dossier au cas par cas.
Les deux parties ont également accepté la suspension des manifestations en attendant les résultats découlant du dialogue. Les quatorze partis de l’opposition ont indiqué être au courant des préparatifs des élections locales et législatives. Ils ont demandé au pouvoir de suspendre ses activités jusqu’à ce que la partie de l’ordre du jour consacrée aux réformes électorales soit achevée.
La partie gouvernementale a accepté de considérer la demande.
La réunion a en outre examiné le projet de retour à la constitution de 1992. Diverses interventions ont été faites des deux côtés. La séance a été suspendue pour permettre au président Akufo-Addo d’avoir des réunions bilatérales avec chacune des deux parties. Les travaux reprendront dans l’après-midi du vendredi 23 février.
Le président ghanéen a exhorté les deux parties à privilégier l’intérêt supérieur de la nation pour un aboutissement heureux du dialogue. Il a aussi plaidé pour la restauration de l’Etat de droit pour permettre aux citoyens togolais de s’exprimer et de choisir librement leurs dirigeants.