A la faveur de la 35ème Assemblée mondiale de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS), où les 354 organismes les plus influents du monde se sont donné rendez-vous, le Togo s’est fait remarquer  par son expérience. Ce, à travers son représentant, Justin Tchilabalo Pilante, Directeur général de l’Institut national d’assurance maladie (INAM), qui a partagé une vision et une feuille de route concrète pour la couverture santé universelle.

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En effet, invité à exposer le succès de l’expérience togolaise, celui-ci a posé le diagnostic d’un continent face à son destin. « L’universalisation de la couverture sociale constitue l’un des plus grands challenges pour l’Afrique », a-t-il commencé, précisant que ce défi ne se résume pas à une simple course au nombre d’ayants-droit, mais qui exige aussi d’élargir le spectre des risques couverts, au premier rang desquels la maladie, encore trop souvent laissée pour compte sur le continent. Et que le Togo, a su bâtir depuis les indépendances un socle solide de sécurité sociale couvrant la vieillesse, la retraite, le décès, l’invalidité, le chômage, la maternité et la famille. Mais c’est en 2011 qu’un virage décisif a été opéré avec la création de l’Institut national d’assurance maladie (INAM) posant les bases d’une couverture progressive. Puis est venu le temps des grandes lois : l’adoption historique, entre 2020 et 2021, du principe d’une couverture maladie universelle. Une législation qui a ouvert les portes de la protection à tous les travailleurs, du public comme du privé, et aux populations les plus vulnérables. Sans oublier le programme School AMU, pour les élèves. Il n’a pas manqué de lancer un appel à la mutualisation des expériences et des innovations pour relever les défis communs : identification des populations, financement durable, accès équitable aux soins.

SerAz

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