Le bassin de la volta est partagé par six pays qui font leur possible pour le préserver. Malgré cela, les problèmes d’inondation sont devenus une réalité quotidienne pour beaucoup de population. à cause du dérèglement climatique. Les experts se mobilisent pour prévenir les dégâts causés aussi bien par la sécheresse que les inondations.

image

« Il faut s’y attaquer. Nous avons réalisé la cartographie des risques et des formations. C’est le tour de la formation sur les typologies de risques et ce qu’il faut faire », explique Dessouassi Yaovi Robert, directeur exécutif de l’Autorité du bassin de la Volta.

Pendant 3 jours à compter de ce lundi 23 mai, les parties prenantes dans la gestion des inondations sont au rendez-vous. Partage d’expériences et acquisition de nouvelles connaissances seront au cœur de ces moments de sensibilisation et de formation.

La mise en place d’un système d’alerte précoce demeure une action importante selon les précisions de la représentante de la Fondation CIMA, l’un des partenaires du projet, Anna Mapelli.

CIMA est une fondation de recherche italienne qui appuie la protection civile italienne pour l’alerte précoce et la gestion des catastrophes. Elle travaille constamment avec les autorités du bassin de la Volta. En octobre 2021, par exemple, la fondation a contribué au développement des cartes en engageant des techniciens locaux.

Pour information, l’Autorité du bassin de la Volta est une organisation africaine créée par les pays qui ont en partage le bassin de la Volta : Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo. Le 9ème plus grand bassin fluvial de l’Afrique subsaharienne qu’ils ont en partage couvre une superficie d’environ 400 000 km2.

Related Posts