Dans un communiqué parvenu à la rédaction du site d’information kusasanews ce matin, CAP 2015 dénonce et condamne l’attitude des chefs qui empêchent le libre exercice des activités des partis politiques dans leurs cantons.
Le chef canton de Korbongou nommément indexé, aurait, selon le communiqué, « jugé bon, de violer la loi en interdisant, purement et simplement, le meeting prévu, ce jour » dans sa localité.
Une attitude que le CAP 2015 condamne fermement. Celle des « chefs qui se permettent d’interdire les meetings publics ou les faire tenir hors des agglomérations, empêchant ainsi les populations d’y prendre part ».
Les dénonciateurs estiment que « si de tels actes persistent et prospèrent dans notre pays, c’est certainement qu’ils sont organisés et soutenus par le régime RPT/UNIR ».
Raison pour laquelle, ils en appellent à la responsabilité du Ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales pour qu’il mette fin à ces dérives.
Toutefois, « Malgré les intimidations par certains chefs cantons aux ordres, qui se sont érigés en de véritables petits potentats locaux, les populations sont sorties nombreuses, dans les cantons de Katindi, Sanfatoute et Korbongou dans la préfecture de Tône, et Namoudjoga et Ponio dans la préfecture de Kpendjal pour accueillir Brigitte Kafui ADJAMAGBO-JONHSON et Jean-Pierre FABRE, leaders de CAP 2015 et leur délégation », note le communiqué.
Depuis le 24 mai, une délégation de CAP 2015, conduite par son candidat, Jean-Pierre FABRE, est en tournée dans la région de la Savane pour informer et sensibiliser les populations des préfectures Cinkassé, Kpendjal, Oti, Tandjoaré et Tône.
CAP 2015 dénonce et condamne les « chefs aux ordres »
