CORRIDOR ABIDJAN-LAGOS
Un atelier régional de validation de l’étude de l’évaluation de l’état de la route sur le corridor Abidjan-Lagos a réuni une vingtaine de directeurs généraux des travaux publics et agences de gestion des routes de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria, le mardi 14 octobre à l’hôtel Eda Oba. Ce projet est Financé par la Banque Mondiale et l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL), cette assise est un volet du Projet de Facilitation du Commerce et du Transport sur le corridor Abidjan-Lagos (PFCTAL). Elle a pour objectif de permettre aux participants de valider les résultats de l’évaluation de l’étude sur l’Indice de Rugosité International (IRI) de la route le long du corridor Abidjan-Lagos. Les participants ont plaidé, entre autres, pour la mise en place dans les cinq pays d’une politique d’entretien uniformisée ; et d’un système d’information sur l’état du corridor. Le secrétaire général du ministère des Travaux Publics et des Transports, Fatozoun Mawutoe a indiqué que la mise en place du projet de Facilitation du Commerce et du Transport sur le corridor Abidjan-Lagos va faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Il a affirmé que ce corridor revêt une importance capitale pour la sous-région car il draine plus de 65% des activités économiques de l’espace CEDEAO. Monsieur Fatozoun a soulevé par ailleurs le problème de la surcharge qui persiste sur les routes provoquant leur dégradation prématurée.