L’introduction de nouveaux vaccins contre certaines maladies chez les enfants fait objet de réflexion à Lomé (TOGO). Les spécialistes de la santé de l’Afrique de l’ouest sont depuis lundi 26 mars 2017 à Lomé pour faire le point. Le pneumocoque et le Rotavirus sont souvent responsables des maladies graves et mortelles chez les enfants de moins de 5ans. En réponse à ces maux, le vaccin anti pneu monocyclique et contre le rota virus, aussi le vaccin contre la méningite ont été introduite dans plusieurs pays dont le Togo. Ces nouveaux vaccins font l’objet de surveillance. Il est donc question pour ces hommes de santé de s’atteler pendant cinq jours pour faire l’inventaire sur les initiatives de surveillance, mesurer l’efficacité de ces vaccins pour mieux les améliorer. Pour docteur Lucile Imboua, représentante de l’OMS au Togo, cette introduction est déjà un signe positif pour la réduction de la mortalité chez les enfants « nous avons vu qu’avec ces nouveaux vaccins, la santé des enfants s’améliorait dans la mesure où la morbidité et la mortalité diminuait. Les pays vont pouvoir faire le point et les orientations peuvent être donnée». Au total, 99 pays ont déjà fait le pas par l’introduction de ces vaccins des suites pour la surveillance des infections bactériennes pédiatrique et du rota virus qui ont été créé dans tous ces pays souligne professeur Moustafa Moudiyawa, ministre de la santé du Togo et qui ne manque pas de préciser le bienfondé de leur rencontre « le constat a démontré l’efficacité de ces nouveaux vaccins mais aussi les limites de cette approche de surveillance. Cette formation permettra la mise sur pied d’un réseau de surveillance sous régionale de la diarrhée de l’enfant et une harmonisation des données sur une base consensuelle et exploitables par les décideurs ». L’organisation mondiale de la santé à travers cet accompagnement s’inscrit dans la droite ligne des objectifs trois(3) de développement durable (ODD) qui vise à améliorer d’ici l’an 2020 la santé de la mère et de l’enfant.