Le 22 septembre 2014, Monrovia / Dakar /Accra
L’épidémie d’Ebola est en train d’éroder des années de progrès et de dure labeur. Des économies consolidées pendant plusieurs années ont été complètement anéanties dû au fait que la maladie a détruit les opportunités de création de revenus. Sans revenus, les femmes de la province de Lofa n’ont pas pu rembourser leurs dettes pour les deux mois écoulés.
Ceci a une incidence directe sur l’agriculture et l’économie locale, étant donné que les épargnes et les crédits sont indispensables pour le micro-commerce, l’achat des intrants agricoles, la transformation des produits et les petites entreprises.
Les femmes sont les plus touchées par l’épidémie, en termes d’infection et de perte de vies puisqu’elles sont les premières à soigner et à prendre en charge les parents malades aussi bien à la maison que dans les centres de santé. Les experts de la FAO ont constaté que l’épidémie était en train de détruire les moyens de subsistance des femmes. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que les enquêtes ont montré que les systèmes d’épargne et de crédit des femmes (appelés ‘susu’ au Libéria) en sont menacés.