Le Togo, à l’instar des autres pays du monde entier a célébré, le mardi 1er mai, la fête des travailleurs.
A Lomé, la célébration a donné l’occasion aux employeurs et employés de mener des réflexions dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs. Elle a aussi été marquée par le partage de repas entre les travailleurs dans une ambiance festive.
A l’occasion, une session du Conseil national du dialogue social (CNDS) s’est tenue à Lomé. A l’issue des travaux, les centrales syndicales ont adressé au gouvernement des doléances visant l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Elles ont demandé de gouvernement de dégager davantage de moyens pour mieux prendre en main les problèmes de l’éducation et de la santé et d’harmoniser les indemnités de départ à la retraite. Ces organisations considèrent que les mesures d’allégement du gouvernement face à la vie chère restent partielles et insuffisantes et que les apports de solutions doivent aller plus loin jusqu’au relèvement des pensions et des salaires.
Le Patronat a relevé des problèmes fonciers, la pression fiscale, la concurrence déloyale qui ne rassurent pas les opérateurs économiques aussi bien togolais qu’étrangers malgré tous les efforts consentis. Il a souhaité plus de moyen au secteur privé pour son épanouissement et son émancipation, en vue de lui permettre de contribuer plus efficacement à la lutte contre la vie chère aux côtés des autorités publiques. En réponse, le ministre en charge du Travail, Gilbert Bawara, a dit prendre acte des doléances et préoccupations de tous. Il a rappelé que le gouvernement a toujours privilégié le dialogue et la concertation et il est toujours disponible et à l’écoute. Le ministre a exhorté les organisations syndicales des travailleurs à être attentif aux respects des lois et des règlements qui existent dans notre pays.
Il a demandé à tout un chacun d’œuvrer pour la préservation et la consolidation du climat d’apaisement social et la poursuite des efforts pour répondre aux nombreuses attentes des concitoyens.
OAF/AR