Le Premier ministre, Mme Victoire Tomégah – Dogbé, présidente du Conseil national de supervision de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) au Togo, a dirigé le jeudi 28 décembre, à Lomé, la réunion ordinaire du Conseil national de supervision de l’ITIE, pour le compte de l’année 2023. La rencontre a regroupé les membres dudit conseil, à savoir des ministres, des représentants des industries extractives, ainsi que ceux de la société civile.
Au sortir de la réunion, la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des Mines, Mme Mila Aziablé a indiqué à la presse l’objectif de la rencontre qui, a-t-elle dit, est de faire le point de la mise en œuvre de l’ITIE sur les 3 dernières années et aussi de donner des recommandations pour les 3 prochaines. La
ministre déléguée a confié que la mise en œuvre de l’ITIE est évaluée par cycle de 3 ans.
Et le Togo, a poursuivi Mme Aziablé, a adhéré au processus ITIE depuis 2010. Et pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ce processus, 3 organes, a-t-elle dit, ont été mis en place. Il s’agit du Secrétariat technique qui est le bras opérationnel de la mise en
œuvre des exigences de l’ITIE au Togo ; du Comité de pilotage chargé de s’assurer de la mise en œuvre des actions au niveau du Secrétariat technique et enfin du Conseil national de supervision qui donne les grandes orientations pour la bonne mise en œuvre des exigences ITIE au Togo.
»Nous sommes tous convaincus que l’ITIE a été un instrument très important pour pouvoir s’assurer de la bonne transparence et de la bonne gouvernance des industries extractives au Togo. Le fait que le Togo continue d’être membre de l’ITIE, confirme la bonne gouvernance au Togo. Tous les ans, le Togo est évalué et confirmé », a laissé entendre la ministre.
Mme Aziablé a ajouté que les actions de l’ITIE sont multiples. Elle a mentionné, entre autres, l’élaboration des rapports qui confirment, par des chiffres, la mise en œuvre de certaines exigences de la norme ITIE. Et parmi ces exigences, a-t-elle dit, il faut s’assurer que les industries extractives déclarent convenablement leurs chiffres d’affaires et également le nombre d’employés. Une autre action de l’ITIE, selon la ministre, est de pouvoir communiquer à la population les avantages des industries extractives.
Pour le directeur administratif et chargé des ressources humaines au Groupe
Heidelberg Cement Togo, la réunion est salutaire. Il s’est réjoui de l’Initiative ITIE qui, a-t-il dit, a permis aux industries extractives de soumettre, elles-aussi, leurs besoins.
JV/KYA