A la faveur d’une rencontre organisée en partenariat avec le réseau Women in Law and Development in Africa – Afrique de l’Ouest (WiLDAF-AO), le 4 septembre 2025 à Lomé, des acteurs institutionnels, des juristes, des militants et des représentants communautaires venus de toute l’Afrique de l’Ouest se sont penchés sur le renforcement de la protection des jeunes filles et sur l’accélération de l’abandon des mariages précoces.

Ils ont partagé leurs expériences locales afin d’harmoniser les cadres juridiques nationaux avec les instruments internationaux de protection de l’enfance. Ainsi ont-ils identifié des leviers de plaidoyer à renforcer pour garantir une protection effective des mineures, tant au niveau national que sous-régional.
« Le mariage des enfants est une atteinte grave aux droits humains. Pour y mettre fin, il faut écouter les filles, comprendre les réalités locales et agir ensemble », a souligné Zouwè Passim Tchangaï, représentante du ministère togolais en charge de la promotion de la femme.
De son côté, Antoinette Yawavi Mbrou, coordinatrice de WiLDAF-AO, a rappelé que la lutte contre les mariages d’enfants ne peut se faire sans une alliance forte entre les institutions, les communautés et les familles.
A noter qu’au Togo, plusieurs mesures ont déjà été prises pour refléter cet engagement : la révision du Code de l’enfant et du Code des personnes et de la famille, l’interdiction formelle des mariages précoces ou forcés, la mise en place de la ligne verte « Allo 1011 », et le déploiement de structures communautaires de protection.
SerAz