Les cancers de la gorge sont des cancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS) ou cancers ORL. Cette « famille » de cancers regroupe les cancers de la partie supérieure des voies respiratoires du nez au pharyngo-larynx, les cancers de la partie supérieure des voies digestives de la bouche au début de l’oesophage et les cancers du carrefour pharyngo-laryngé que nous envisageons ici.
Ces cancers de la gorge concernent des fonctions aussi indispensables que la déglutition, la voix et la respiration.
Localisation des cancers de la gorge
Localisation des cancers de la gorge
Tous les cancers de la gorge ne sont pas situés au même niveau.Ils peuvent se développer à partir de :
- L’hypopharynx constituant la partie de la gorge située juste au-dessus de l’oesophage et de la trachée.
- La glotte correspondant aux cordes vocales.
- L’épiglotte qui est la zone du larynx située au-dessus des cordes vocales. Elle a la forme d’une languette mobile destinée à empêcher la nourriture d’entrer dans les voies respiratoires.
- La sous-glotte, partie du larynx située sous les cordes vocales.
Types de tumeurs
Au premier stade du cancer, la tumeur reste localisée aux cellules dans lesquelles elle s’est formée, c’est alors un carcinome in situ, ce qui signifie qu’il ne s’est pas propagé, il n’a pas infiltré les couches profondes des muqueuses, ni d’autres parties du corps. Si un carcinome in situ n’est pas traité, les cellules cancéreuses peuvent se propager aux couches plus profondes. Il risque alors de devenir un carcinome épidermoïde invasif.
Quand consulter?
En présence de signes anormaux, il est important de consulter un médecin pour que celui-ci fasse les examens adéquats et détermine la cause de ces symptômes. Les fumeurs et les personnes à risque doivent être particulièrement attentifs et consulter un médecin si les symptômes durent plus de 2 semaines.
En présence de signes anormaux, il est important de consulter un médecin pour que celui-ci fasse les examens adéquats et détermine la cause de ces symptômes. Les fumeurs et les personnes à risque doivent être particulièrement attentifs et consulter un médecin si les symptômes durent plus de 2 semaines.