Dans un télégramme, rendu public samedi 27 septembre, le Pape rend hommage à l’archevêque majeur de Fǎgǎraş et Alba Iulia des Roumains, décédé le 25 septembre, qui, pendant les années du régime communiste en Roumanie, a courageusement fait face à «des difficultés» et des «humiliations», continuant à «servir le Christ dans le ministère pastoral au risque de sa propre liberté». Il avait «un amour inébranlable» pour l’Église et a éclairé des générations de fidèles, écrit le Pape.
«Je prie pour l’âme de ce serviteur bon et vigilant qui, fidèle à sa devise, a su offrir sa vie même dans la souffrance, s’abandonnant avec confiance au Père céleste». C’est ce qu’écrit Léon XIV dans un télégramme, après avoir appris le décès du cardinal Lucian Mureșan, survenu le 25 septembre. Archevêque majeur de Fǎgǎraş et Alba Iulia des Roumains, le cardinal était âgé de 94 ans. Dans son message adressé à l’administrateur de l’Église archidiocésaine majeure grecque-catholique roumaine Cristian Dumitru Crişan et aux membres du synode des évêques de l’Église grecque-catholique roumaine, le Souverain pontife exprime sa «proximité avec les prêtres et les fidèles» de l’Église gréco-catholique, dont le cardinal «a été le père et le guide, ainsi qu’avec les membres de sa famille et tous ceux qui pleurent sa disparition».
«Je rends grâce à Dieu pour le témoignage exemplaire de ce fils fidèle de l’Église, qui n’a pas faibli même en période de persécution», poursuit le Pape, qui se souvient «avec admiration des difficultés et des humiliations endurées avec courage pendant les années d’épreuve» par le cardinal en Roumanie, continuant à «servir le Christ dans le ministère pastoral même au risque de sa propre liberté». Léon XIV souligne la «patience et le dévouement évangéliques» qui ont caractérisé le sacerdoce du cardinal Mureșan, qui «a révélé un amour inébranlable pour le Christ et l’Église, éclairant des générations de fidèles».
«Je suis convaincu que, accompagné des martyrs et des bienheureux de l’Église grecque-catholique roumaine, il sera accueilli dans la joie du royaume éternel», conclut le Souverain pontife, qui envoie sa bénédiction apostolique «à ceux qui assistent aux funérailles» du cardinal «et à tous ceux qui éprouvent la douleur» de sa mort.
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