Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique organise un séminaire de formation aux structures de contrôle public du ministère en charge de l’Agriculture, du 20 au 25 juillet à Lomé, autour du thème : « méthodologie et outils d’élaboration de la cartographie et du plan d’audit basé sur les risques ».
Ce séminaire de formation initié de concert avec le ministère d’Etat chargé de l’Economie, des Finances et de la Planification du Développement et avec l’appui de la Banque Mondiale s’inscrit dans le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA). Il rentre dans la politique du gouvernement qui a entrepris depuis bientôt une décennie différentes actions en vue de promouvoir la bonne gouvernance et de renforcer le système de gestion des finances publiques, conformément aux normes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Il répond également au souci de l’inspection générale des finances de moderniser et surtout de rationaliser le contrôle des finances publiques, surtout dans un contexte de ressources limitées, avec l’introduction d’un nouvel outil dénommé « approche d’audit par les risques », qui se matérialisera par l’élaboration d’une cartographie des risques pour tous les départements ministériels.
L’objectif de ce nouvel instrument est d’élaborer une cartographie de risques du ministère en charge de l’Agriculture, afin de permettre aux gestionnaires et auditeurs dudit ministère d’améliorer leurs prestations.
Les participants seront entretenus sur des modules comme : responsabiliser les gestionnaires et sécuriser leur gestion ; assurer la régularité et l’efficacité des opérations des administrations ; garantir la fiabilité et l’intégrité de l’information publique ; harmoniser et professionnaliser les pratiques de contrôle et d’audit.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, Bataka Koutéra s’est réjoui de la tenue de cette formation qui permettra aux participants d’acquérir de nouvelles connaissances pour contribuer à la promotion de la bonne gouvernance et d’être compétitifs au plan international.
L’inspecteur général des finances, Djimba Ibrahima a souligné que la présente rencontre a pour finalité la consolidation de l’efficacité des corps et services de contrôle, mais aussi l’orientation des ressources vers les zones de risque les plus significatives.
Le représentant de la Banque Mondiale au Togo, Hervé Assah, a réitéré l’engagement de son institution au côté du gouvernement et indiqué que «la démarche d’audit par les risques est ambitieuse et exigeante, mais elle doit s’intégrer dans les habitudes pour accroître l’efficacité de l’action publique».