Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara a poursuivi sa tournée citoyenne de sensibilisation pour une élection apaisée et sans violence le mercredi 25 mars dans le canton de Vakpossito.
Les échanges entre le ministre et les populations ont porté sur l’importance d’une élection, les enjeux de l’élection présidentielle prochaine dans la paix et la cohésion sociale ; les mesures prises par le gouvernement pour une élection apaisée sans violence et les raisons de la visite du président ghanéen, John Mahama Dramani au Togo.
Pour le ministre, le vote est un droit fondamental, un devoir citoyen et que tout le monde a la liberté d’exercer ce droit et nul ne peut empêcher son prochain d’aller voter. Le vote, dit le ministre, permet de choisir librement le candidat pour conduire les affaires du pays et de mettre en place les institutions de la République.
Pour le scrutin prochain, Ministre Bawara a souligné que le Togo doit prouver à la face du monde qu’il a atteint la maturité et qu’il est capable de prendre son destin en main.
Une élection pacifique, paisible et sans violence, selon le ministre, permet de vaquer librement aux occupations quotidiennes et de se consacrer au développement socio-économique du pays. Le ministre a exhorté les populations de Vakpossito à préserver la paix et la cohésion sociale, avant, pendant et après l’élection d’avril prochain. Il a par ailleurs, rassuré ses administrés que toutes les mesures sont prises par le gouvernement pour une élection sans violence.
Sur la visite du président Ghanéen, John Mahama Dramani au Togo en qualité de président en exercice de la CEDEAO, le Ministre Bawara a expliqué qu’il est venu pour écouter, comprendre et discuter avec les acteurs politiques de cette élection pour un bon déroulement du scrutin. A entendre le ministre, le gouvernement a sollicité deux experts de la Francophonie pour aider la CENI à auditer le fichier électoral.
Les populations ont exprimé des préoccupations liées entre autres, aux origines des violences, aux réformes, aux infrastructures, à l’emploi, la santé et à l’éducation.
A toutes ces préoccupations, le ministre a déclaré qu’elles font partie de l’agenda du gouvernement et des solutions idoines seront bientôt trouvées.