La 10ème revue de la mise en œuvre des reformes des différents départements ministériels et institutions de l’Etat au deuxième semestre 2014 et de validation de la matrice des reformes pour la période 2015-2017 se tient du 26 au 28 mars à Lomé.
Cet atelier organisé par le ministère de l’Economie et des Finances, regroupe les membres du comité de suivi des réformes ministérielles, les partenaires techniques et divers autres invités. Il a pour objectif de présenter les résultats obtenus avec des réformes entreprises dans les ministères et institutions de l’Etat. Cette rencontre entend également analyser et proposer de nouvelles mesures aux différents départements ministériels pour les prochaines années.
Selon cette revue, au terme de l’année 2014, sur les 643 mesures de reformes programmées, 542 ont été réalisées ou sont en cours de réalisation soit un taux de réalisation de 67,5%. Ces réformes ont été entreprises dans divers domaines notamment, l’assainissement des finances publiques, l’avant-projet de code foncier, le renforcement des organes de contrôles et des capacités institutionnelles, l’élaboration des politiques publiques et des budgets programmes et la restructuration des entreprises publiques et du secteur financier. D’autres réformes dites de « la 2eme génération » sont également engagées par le gouvernement avec l’opérationnalisation de l’Office Togolais des Recettes (OTR) et l’adoption des lois et des décrets d’application relatifs aux nouvelles directives de l’UEMOA.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Tofio Kossi a laissé entendre que ces réformes ont permis aux bailleurs de fonds d’accompagner le Togo dans son processus de développement. Selon lui, d’autres réformes courageuses doivent être identifiées et mises en œuvre au cours des prochaines années afin de permettre au Togo d’atteindre des taux de croissance durables à deux chiffres le plaçant définitivement sur le sentier du développement. Le directeur de cabinet a exhorté les acteurs à apporter leurs observations pour améliorer la conduite des réformes afin de consolider les bases du développement du Togo vers un pays émergent.