Le projet de capitalisation et de vulgarisation des bonnes pratiques endogènes de production durable de café et de cacao a été lance, le
vendredi 30 juin a Kpalime au cours d’une rencontre des acteurs de la filière. Initiée par l’ONG Avenir de l’environnement (ADE), cette rencontre a permis de porter ce projet a la connaissance de tous les acteurs de la filière café et cacao, des bénéficiaires ainsi que des autorités locales et politiques. L’objectif du projet est de contribuer a la promotion des pratiques durables de production de café et de cacao a travers des savoir-faire endogenes. Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs impliques dans l’utilisation des savoir-faire endogenes afin de les capitaliser et publier.
Ce projet de capitalisation et vulgarisation des bonnes pratiques endogenes de production durable de café et de cacao, est conçu et mis en œuvre par l’ONG ADE, avec l’appui financier du Programme de microfinancement du fonds pour l’environnement mondial (PMF/FEM) au titre de la troisième année de la septième phase opérationnelle du programme. Il s’agit a travers ce projet d’accompagner la production de la filière café et cacao pour une production durable résiliente.
Pour y arriver, cinq modules de capitalisation ont permis d’élaborer cinq livrets de formation avec les producteurs qui ont fait l’objet de curricula. Le premier parle de l’association de bananier au cacaoyer lors de la plantation dans un même trou afin de permettre a la plante de cacaoyer de résister contre la sécheresse. Le deuxième met en relief l’association du jatropha connu en ewe sous le nom de ‘’babati’’ avec le cacaoyer.
Cette pratique permet de repousser les termites dans les champs de cacaoyers. Le troisième fait cas de l’utilisation des feuilles de neems contre les mirides (ou capsides, sont les principaux insectes ravageurs du cacaoyer). Le quatrième met l’accent sur les bonnes pratiques de lutte contre les pourritures brunes et le cinquième relate la pratique endogene de gestion des feux de végétation. Il s’agit dans ce livret d’amener les producteurs à savoir que c’est en conjuguant les efforts que la gestion des feux de végétation peut se faire.
La formation s’appuie sur l’approche andragogique, qui permet au producteur expérimente de partager avec les autres, l’expérience acquise, sous la supervision du formateur.
Le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin a remercie tous les acteurs de la filière café et cacao pour les efforts qu’ils consentent pour sa relance. Il les a appelés a prendre conscience que les choses peinent à s’installer véritablement. Le préfet les a invites a repenser les choses en s’inspirant des pratiques endogenes des parents.
Le directeur exécutif de l’ONG ADE, Prince Tefe a rappelé que le projet vise a amener les producteurs a faire face, grâce aux connaissances endogenes, aux problemes de ravageurs, de feux de brousse et de changement climatique auxquels ils sont confrontes, malgré les pratiques chimiques utilisées. Il a exprime sa reconnaissance aux Partenaires qui l’ont accompagne dans la mise en œuvre du projet.
Le directeur régional de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement rural, Konde Afidenyon et du représentant celui de l’Environnement et des Ressources forestières, Cdt des Eaux et Forets, Moussa Bassarou ont félicite l’ONG ADE pour cette initiative qui fait la promotion d’une agriculture durable, tout en mettant l’accent sur la fertilité des sols ; la promotion de l’agroforesterie dans les plantations caféières et cacaoyères et la protection de l’environnement. Ils ont invite les acteurs a s’approprier ces curricula et a jouer leur rôle pour l’atteinte des objectifs fixes par le projet.AYH /TD