Le Mouvement des femmes UNIR (MFU) a appelé les femmes militantes du parti à oser déclarer leurs candidatures aux prochaines échéances électorales, le mercredi 7 mars à Lomé.
Madames Larba Apoudjak, Atoaem Mensah Agnélé et Assih Mazam Esso, délégués du MFU et du Mouvement des jeunes UNIR ont demandé aux femmes de leur parti Union pour la République (UNIR) d’oser déclarer leurs candidatures aux prochaines échéances électorales pour le mieux-être des populations. Cette exhortation a été faite au cours d’une causerie débat sur le thème « Femme UNIR, engage-toi dans le processus de décentralisation de ton milieu ».
Les oratrices ont souligné que les femmes ont leur place au sein de toutes les instances de prise de décision à la seule condition qu’elles même décident d’agir et ne plus laisser la place aux hommes. Elles ont rappelé que la décentralisation est une politique de transfert des attributions de l’Etat vers des collectivités territoriales ou des institutions publiques pour qu’elles disposent d’un pouvoir juridique et d’une autonomie financière. Elle est synonyme de responsabilité, de compétition, l’un des piliers de développement et tout le monde doit s’engager sans aucune considération basée sur le genre.
Le président de la République, Faure Gnassingbé a voulu que chacun ait sa part, raison pour laquelle, il a demandé que l’on revoie le code électoral pour avoir une parité hommes femmes dans les listes électorales, ont-elles ajouté.
Cette rencontre entre dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme. Elle a permis d’amener les femmes du MFU à changer de mentalité afin d’adhérer aux postes de prise de décision.
Pour le délégué national du MFU, Madame Lawson De Souza Raymonde, la femme représente 52 % de la population mais elle n’est pas présente dans les actions politiques. Selon elle, il faut pousser les femmes à aller de l’avant et inculquer cette éducation dès le bas âge pour que cette dernière sache qu’elle n’est pas délaissée et a aussi son mot à dire.