Créée en septembre 2016, cette association a démarré sa 1ère mission en 2017 avec la prise en charge de 30 enfants souffrants de malformations congénitales et accidentelles. Elle a suivi 5 missions avec 110 enfants opérés, un plateau technique complet en attente d’installation, du matériel chirurgical de pointe pour la reconstitution orthopédique.
Présente à cette 6eme mission D. PEQUEENOT Jeannin Cécile, médecin anesthésiste au CHU se rappelle de leur mission celle de « prendre en charge la pathologie viscérale et orthopédique.

Noha a été deux fois opéré et on a lié des amitiés avec la famille et on a souhaité qu’on aide des enfants togolais. J’adore tous les enfants, en général de chirurgie viscérale. La plupart sont de mal formation neuronale ou de mal formation de lurette urogénitale » a-t-elle révélé.
Les enfants, après cette consultation, une équipe s’en chargera de la gestion de leurs dossiers et de leurs prises en charge. Mon enfant est né sans anus, nous avons suivi des opérations il y a deux ans par l’association Noha.
« Mon enfant chie à partir d’un trou au niveau de son ventre. Aujourd’hui, ils nous ont appelé pour la suivie et voir s’ils peuvent déplacer ce trou vers l’emplacement de l’anus c’est pourquoi nous sommes là ce matin » a confié la maman de Soudesse.
« Noha est parti d’une histoire d’une petite fille que j’ai endormie et qu’on a opéré pour une intervention de scoliose à Besançon au CHU et on a lié des amitiés avec elle. Elle a eu de grave complication après l’opération. Je l’ai endormi deux fois dont le 4 février dernier pour une autre intervention et on a vraiment sympathisé avec la famille. Comme elle a eu des complications, on s’est dit qu’on va aider tous les enfants togolais pour que les choses se passent bien ici. Parce que je pense c’est un peu difficile pour les grosses interventions chirurgicales c’est pourquoi nous sommes là » a rappelé D. PEQUEENOT Jeannin Cécile.

Pour cette 6eme mission, l’Association Noha envisage à part sa prise en charge de sa campagne foraine gratuite aux enfants deux fois dans l’année pour les enfants souffrants de malformations congénitales ou accidentelles, construire un bloc opératoire pédiatrique digne dans le but d’avoir un support technique adapté et moderne pour amoindrir les coûts des missions et surtout de bien suivre les enfants et aussi la mise en place d’une télémédecine au sein de l’Université de Lomé.