Un séminaire de renforcement de capacités des chefs traditionnels de la préfecture du Golfe s’est tenu les 10 et 11 janvier à Lomé au relais de la caisse, au tour du thème « Place, rôle et comportement des chefs traditionnels dans la cité ». Organisée par la préfecture du Golfe, cette rencontre qui a réuni les chefs traditionnels des cantons, villages et quartiers de la préfecture, vise à renforcer les capacités de ces garants des us et coutumes afin de leur permettre de bien faire leur travail. Il s’est agi d’amener ces têtes couronnées à s’approprier les textes organiques et réglementaires qui régissent le statut des chefs traditionnels au Togo. Durant la rencontre, les participants ont été édifiés sur plusieurs sous-thèmes, entre autres, « Rôle du chef traditionnel dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale » ; « Le chef traditionnel et la problématique du conflit foncier et de la sécurisation des domaines de l’Etat (réserves administratives) » ; « Rôle des conseils de trônes et coutumiers dans la désignation du chef traditionnel et respect de la hiérarchie dans la chefferie traditionnelle ».
Le représentant du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Idoh Agbéko a salué l’initiative ainsi que le choix du thème qui cadre bien au moment où le pays traverse une crise socio-politique. Il a souligné que la chefferie traditionnelle occupe une place importante dans la politique du chef de l’Etat.
Pour le préfet du Golfe, Komlan Agbotsè cette formation vient à point nommé, en vue de réguler et valoriser la chefferie traditionnelle au Togo. Il a demandé aux participants de s’approprier les enseignements reçus et de les mettre en pratique.
Le président des chefs traditionnels du grand-Lomé, Togbui Mawuto Dzidzoli Detu X, a relevé que les textes organiques et règlementaires qui régissent le statut des chefs traditionnels au Togo ne sont pas encore bien appréhendés par les chefs traditionnels. « Nous devons nous fier aujourd’hui fondamentalement aux dispositions réglementaires qui sont prévues pour régler tous les cas conflictuels que nous pouvons rencontrer dans la désignation des chefs traditionnels dans
les préfectures, cantons, villages et quartiers », a-t-il confié.