Présidée par le ministre des finances, Georges Barcola, la première réunion de l’année du comité technique du Cadre de concertation État-secteur privé (CCESP) s’est tenue le jeudi 12 septembre 2024. Elle a permis de faire un bilan des actions entreprises et d’envisager les perspectives afin de renforcer la collaboration entre l’État et le secteur privé.
L’amélioration du dialogue entre les acteurs publics et privés, notamment dans le domaine fiscal, figure parmi les avancées notables depuis la dernière session.
Les discussions se poursuivent sur les points restés en instance.
Par ailleurs, un cadre structuré de lutte contre les importations frauduleuses sera mis en place, dans le but de protéger le marché national et de garantir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises locales.
Le ministre a saisi cette opportunité pour rassurer le secteur privé quant à la résilience économique du pays, malgré un environnement global marqué par des chocs exogènes et des défis sécuritaires : « Avec une prévision de croissance de 6,6 % pour 2024, le pays affiche des perspectives encourageantes, soutenues par une maîtrise de l’inflation, qui devrait passer de 5,3 % en 2023 à 2,7 % en 2024. »
Pour rappel, le Cadre de concertation État-secteur privé a été créé en 2017en vue de favoriser des réflexions sur des sujets d’intérêt. Les pouvoirs publics entendent ainsi se montrer plus attentifs aux préoccupations du secteur privé. Une enquête est d’ailleurs en cours pour évaluer la satisfaction du secteur privé dans ses relations avec l’administration publique.
SerAz