Le mercredi 4 décembre dernier, le gouvernement togolais, à travers le Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP), a organisé à Lomé le dialogue Public-Privé sur le thème « Pour une administration publique business friendly (favorable aux milieux des affaires, ndlr) ». Ce, en vue de trouver des pistes d’amélioration, d’identifier des bonnes pratiques et des leviers d’action pour un dialogue plus productif dans un environnement en constante évolution, notamment.
Une récente étude réalisée par le CCESP, montre que l’un des atouts du cadre de concertation est la forte implication de l’exécutif au plus haut niveau ainsi que la volonté politique claire des premières autorités, pour un dialogue public privé fécond et productif au Togo. Cependant, la qualité du dialogue dépend des institutions qui y participent, d’où la nécessité de cascader la culture de dialogue au niveau des acteurs à la base, qu’ils soient publics ou privés. L’atteinte de cette vision nécessite une administration de qualité, une masse critique d’entreprises performantes et un partenariat fort entre l’Etat et le secteur privé.
Le président de l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET), Jonas Daou a estimé que les réformes doivent se poursuivre pour permettre au secteur privé de jouer sa partition. Pour ce faire, il demandé à l’Etat de simplifier la fiscalité, de repenser l’attribution et les procédures de passation des marchés dans la commande publique, d’investir dans les infrastructures, d’accélérer l’opérationnalisation et le renforcement de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE) pour mettre fin aux importations frauduleuses et à la concurrence déloyale et soutenir la production locale et les industriels locaux.
SerAz