Une formation de para-juristes communautaires a été lancée ce mardi 16 décembre à Lomé. Elle prendra fin le 20 décembre prochain.
En effet, cet atelier de formation constitue une étape déterminante dans la marche collective visant à rendre concrète et accessible la mise en œuvre de la Recommandation 204 de l’OIT au Togo.
Les para-juristes auront pour mission d’être, dans nos communautés, des relais d’information, d’écoute, d’assistance et d’orientation, capables d’offrir un premier niveau d’accompagnement juridique aux travailleuses et travailleurs de l’informel qui, trop souvent, se sentent seuls face aux démarches administratives et aux difficultés du quotidien.
Dans son intervention, Angel Aziabou, Présidente du Comité Technique intersyndicale de l’Économie Informelle (CTIEI) , a rappelé que ces cinq jours de formation doivent être synonymes d’engagement total des paras-juristes.

« Les travailleurs ont besoin de vous. Votre accompagnement pourra changer leur vie, les aider à défendre leurs droits, à accéder à la formalisation, et à améliorer leurs conditions de travail et de revenus. Cela ne sera possible que si vous mettez du sérieux durant les cinq jours que nous allons passer ensemble ici. Nous comptons donc, sur votre sérieux, votre disponibilité et votre sens du devoir», a-t-elle exhorté.
Au nom des organisations syndicales membres, des remerciements tout particuliers ont été adressés au partenaire stratégique : l’Agence Syndicale Danoise de Coopération au Développement (ADCD) avec à sa tête, Madame Liliane Napoe.
A sa suite, le porte-parole des centrales syndicales, M. Amakoé Ahoro qui a présidé l’ouverture de l’atelier, a salué la démarche du CTIEI. Plus loin, il a rappelé la place prépondérante de l’informel dans l’économie nationale et la nécessité d’assister ses acteurs. Il a invité les acteurs à rester engagés pour défendre cette noble cause.
Il est important de noter que depuis sa création en 2018, le CTIEI s’est engagé résolument dans la promotion, la défense et la structuration des droits des travailleurs de l’économie informelle.






