Le président de la République, Faure Gnassingbé a présidé, le lundi 2 décembre à Lomé, une cérémonie de signature d’accord de production d’électricité à base de microréacteurs nucléaires entre le Togo et société américaine Nano Nuclear Energy.
Le Chef de l’Etat, animé par une détermination à relever les défis énergétiques et à assurer un accès universel à une énergie fiable, abordable et durable, a pris la décision stratégique d’exploiter les avancées technologiques offertes par les petits réacteurs modulaires (SMR).
Cette technologie novatrice et prometteuse se présente comme une solution idéale pour renforcer la capacité de production électrique du Togo, répondant ainsi aux besoins énergétiques croissants du pays tout en minimisant les impacts environnementaux.
Le président de Cambridge Nuclear Energy Centre (CNEC), Ian Farnan s’est félicité de la signature de cet accord de partenariat. « Très heureux d’être ici à Lomé pour lancer officiellement la relation entre la République togolaise et Nano Nuclear Energy, qui est une force de systèmes de micro-réacteurs nucléaires », a-t-il déclaré.
Près de 70% de la population togolaise bénéficie actuellement de l’accès à l’électricité, principalement dans les centres urbains. C’est en ce sens que pour répondre à la croissance de la demande énergétique des populations et des entreprises industrielles, la diversification des sources d’énergie est cruciale.
Selon les experts de cette technologie, les petits réacteurs modulaires (SMR) offrent une alternative modulable et progressive qui permettrait de satisfaire la demande énergétique croissante du pays, et de réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés, tout en minimisant les impacts environnementaux. Ils rassurent que les petits réacteurs modulaires (SMR) représentent une avancée technologique majeure avec des caractéristiques de sûreté et de sécurité optimisées. Ces petits réacteurs, d’après eux, génèrent également peu de déchets comparativement aux réacteurs nucléaires traditionnels, s’inscrivant ainsi dans une démarche de durabilité. Pour ces experts, l’intégration de cette technologie dans le mix énergétique togolais pourrait renforcer la résilience énergétique du pays tout en soutenant la croissance économique et la création d’emplois qualifiés.
Les autorités en charge de l’énergie expliquent que, pour maximiser les bénéfices des SMR, le Togo envisage de développer les compétences nécessaires pour maîtriser ces technologies avancées et gérer les déchets de manière sûre et responsable. Elles prennent en compte la transparence et l’inclusion des populations locales et des parties prenantes pour assurer une acceptabilité sociale optimale du projet.
Pour accompagner cette dynamique, le Président de la République, Faure Gnassingbé a décidé la création de la « Togo Atomic Energy Commission » (TAEC) qui sera chargée de la promotion des applications pacifiques et civiles des Sciences et Technologies nucléaires. A cet effet un cadre juridique et réglementaire sera élaboré, conformément aux normes internationales de sûreté et de sécurité, indispensable pour encadrer le développement et l’exploitation des SMR. La coopération internationale et la mobilisation de financements adéquats joueront également un rôle clé dans la réalisation de ce projet ambitieux.
En explorant le potentiel des petits réacteurs modulaires (SMR), le Togo affirme sa volonté de s’engager résolument dans une transition énergétique durable et exemplaire. Ceci pour relever les défis et saisir les opportunités offertes par les SMR, le Togo pourra se positionner comme un modèle de développement énergétique responsable et inclusif en Afrique de l’Ouest.
Service de communication de la Présidence