Ancienne joueuse du Servette FC Chênois féminin, Thaïs Hurni a tenté l’été dernier l’aventure à l’étranger. Las pour la Vaudoise de 25 ans, l’expérience à Saint-Etienne n’aura duré que 6 mois. « J’ai pensé à ma santé mentale avant de penser à ma carrière ».
L’internationale helvétique aux 6 sélections a accepté de revenir sur cet épisode. « Des fois, on te fait comprendre que tu es de trop… « .
En attendant de retrouver un club la saison prochaine, l’ex-joueuse d’Yverdon, YB et Servette Chênois se donne le temps de voyager quelques mois. Sa première étape l’a menée au Cap-Vert, une terre pauvre mais remplie d’amour, comme aimait à le chanter la célèbre Cesaria Evora.
Sur place, la Vaudoise donne un coup de main à l’association suisse ADEC (Académie du sport, de l’éducation et de la culture) en dispensant quelques entraînements de football à des filles et garçons et en les encadrant dans des devoirs de français et d’anglais. « J’aime donner », croit-on deviner via l’appel vidéo dont la connexion avec le Cap-Vert est parfois chancelante. Ce qui ne l’est pas, c’est la passion que porte Hurni pour le ballon rond: « Le foot illumine mes journées. Je sais que c’est ça que je veux faire ». Miguel Bao