Un atelier de formation sur le « Rôle des femmes et jeunes filles politiques dans la décentralisation et le développement local » s’est tenu du 15 au 17 mai à Atakpamé. Il a réuni une trentaine de femmes et jeunes filles représentantes des partis politiques (UNIR, CAR, FDR, ADDI, UFC, NET, CDPA) et des ONG venues des régions des Plateaux et Centrale. Cet atelier a été organisé par le Groupe de réflexion et d’action, Femme démocratie et développement (GF2D), avec l’appui technique et financier de la Fondation Hanns Seidel.
Il s’inscrit dans le cadre de l’académie de Photo de famille des participantes à l’atelier formation des femmes et jeunes filles en leadership politique pour leur participation à la décentralisation et au développement local. Cet atelier a outillé les femmes et les jeunes filles pour une meilleure participation dans le processus de décentralisation et de développement local de leur communauté. Il a permis également aux participantes de prendre conscience de l’importance de la planification effective et inclusive du développement de leur communauté.
Cette formation a aussi donné aux bénéficiaires des connaissances pour animer et conduire une séance de diagnostic participatif permettant l’identification des besoins spécifiques de chaque composante de leur communauté et pour accompagner cette dernière dans la mise en œuvre de leur plan de développement local. Les échanges ont été axés sur des thématiques à savoir l’élaboration d’un plan de développement communal; la directive nationale ; le processus participatif ; le diagnostic participatif, la planification sensible au genre. Il y a eu aussi des exposés sur le budget participatif et le contrôle citoyen de l’action publique.
Selon la coordinatrice du GF2D, Madame Tounou-Gblodzo Adoudé cette formation s’avère nécessaire à cause des élections locales du 30 juin prochain. Pour elle, c’est un devoir pour le GF2D d’outiller ces participantes à mieux s’intégrer dans leur communauté et à y œuvrer pour le développement.
Madame Tounou-Gblodzo a ajouté que la loi du 31 janvier 2018 relative à la décentralisation et aux libertés locales reconnaît aux femmes le droit de participer en tant que candidates aux élections.
Elle a souhaité que les femmes soient représentées fortement aux élections locales prochaines. « Ce n’est qu’à ce prix qu’elles vont rendre hommage à la Fondation Hanns Seidel qui depuis 2012 est à leurs côtés dans cette aventure », a-t-elle conclu. Le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh a relevé la détermination du gouvernement à œuvrer en synergie avec les Organisations de la société civile (OSC) pour la consolidation de l’Etat de droit et pour une société togolaise plus juste et prospère.
Il a félicité le GF2D et la Fondation Haans Seidel et les a encourager à poursuivre sans relâche leurs efforts au profit de l’épanouissement de la femme et de la jeune fille togolaise.
Pour lui, compter plus de femmes au sein des futurs conseillers municipaux constituerait une avancée significative du processus démocratique.